Cosylac Renforce Son Engagement pour les Travailleurs

1
Cosylac Renforce Son Engagement pour les Travailleurs
Cosylac Renforce Son Engagement pour les Travailleurs

Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (COSYLAC), Jean Bernard Malouka, a réaffirmé le 1er mai à Brazzaville l’engagement de sa plateforme syndicale à œuvrer pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs des secteurs public et privé.

Dans sa déclaration à l’occasion de la Journée internationale du travail, il a plaidé pour la convocation, dès juillet par le Premier ministre Collinet Makosso, d’une session d’évaluation des recommandations issues du dernier comité national du dialogue social tenu en janvier. Il a également insisté sur la nécessité de mettre en place immédiatement une commission technique chargée de proposer une révision de la grille indiciaire des salaires des fonctionnaires, contestée depuis 2014, ainsi que sur la révision des indemnités et frais de mission à l’étranger selon les zones géographiques.

Jean Bernard Malouka a souligné l’importance d’organiser sans condition, en décembre 2025, les élections professionnelles des délégués du personnel, attendues depuis plus d’une décennie, et a appelé à un règlement définitif de la situation précaire des travailleurs de certaines entreprises parapubliques, telles que la Société des Postes et de l’Épargne du Congo (SOPECO), le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) et la Congolaise de gestion de loterie-société anonyme (COGELO).

Face au recul drastique du pouvoir d’achat des Congolais, la COSYLAC souhaite que les concessions, l’affermage et autres formes de privatisation du patrimoine national soient menés dans le strict respect des droits des travailleurs et en toute transparence.

La Confédération a par ailleurs salué les avancées sociales enregistrées au cours des deux dernières années, telles que l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite entre les travailleurs relevant du code du travail et ceux du statut général de la fonction publique, la validation technique et tripartite du profil national de la sécurité et de la santé au travail, la revalorisation du SMIG passé de 50 400 à 70 400 francs CFA après plusieurs décennies, ainsi que la signature par le ministre du Travail de plusieurs arrêtés mettant en place des commissions mixtes paritaires chargées de négocier ou de réviser les conventions collectives des entreprises.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Congo Brazzaville, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here