Africa-Press – Congo Brazzaville. La ministre de l’économie forestière Rosalie Matondo a invité le 24 avril, les journalistes à s’impliquer pour la vulgarisation de l’initiative de la décennie des Nations Unies sur le boisement et le reboisement adoptée, afin de relayer les actions menées par la République du Congo.
Le mercredi 16 avril 2025, la 79ème session de l’assemblée générale des Nations unies a procédé au vote de la résolution déposée à l’initiative de la République du Congo et instituant la Décennie des Nations unies pour le boisement et le reboisement, cette résolution étant approuvée par 155 Etats. Et le Congo à une expérience à partager, et pour l’atteinte des objectifs, il revient aux journalistes de rendre compte des activités, qui se font dans tous les départements du pays.
« Nous attendons des journalistes, que vous puissiez relayer l’information, que vous puissiez sensibiliser avec nous, que vous puissiez montrer l’importance de cette décennie , pour nos jeunes, et pour nos pays qui vivent malheureusement la pauvreté, qui vivent malheureusement le chômage des jeunes, leur montrer que c’est une véritable opportunité pour eux », a exhortée la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo, au cours de la conférence de presse tenue en marge de la 1ère édition du forum multi acteurs sur le développement de la communication et de l’information environnementale dans le bassin du Congo (FOMADECE-BC).
Préoccupé par la persistance des déséquilibres écologiques qui menacent la planète, plus globalement les enjeux liés au changement climatique, le gouvernement entend organiser une conférence qui connaitra la participation des jeunes.
« Nous avons pensé faire une conférence nationale itinérante sur l’afforestation et du reboisement avec les jeunes de différents départements, donc chaque département décidera de ce qu’il veut faire, de l’endroit et des terres où se fera le reboisement, qu’est-ce qu’il veut comme activité. Il s’agira de planter plus de 2.000.000 d’arbres dans 15 départements du pays, 215 hectares par département ce qui fera plus de 3000 hectares, et si nous plantons à raison de 1000 tiges par hectares, nous sommes à 3.000.000 d’arbres, ce qui fait que l’objectif soit atteint », a-t-elle ajouté.
Elle a par ailleurs souligné les enjeux de l’afforestation et le reboisement « L’afforestation et le reboisement c’est l’avenir, parce que nous parlons de la gestion durable des forêts. Donc, de plus en plus, nous n’allons pas aller vers l’exploitation de nos forêts naturelles. L’alternative, c’est l’afforestation et le reboisement. L’alternative pour le bois de chauffe, l’alternative pour le bois énergique, l’alternative pour les crédits carbone, la séquestration, l’alternative pour les emplois, l’alternative pour lutter contre la pauvreté, l’alternative pour l’entrepreneuriat de jeunes », a conclu la ministre de l’économie forestière Rosalie Matondo.
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