Africa-Press – Congo Kinshasa. Premier producteur mondial de cobalt, une matière première stratégique pour l’industrie automobile, la RDC a accueilli lundi 27 octobre une mission parlementaire de l’Union européenne (UE). Elle est chargée d’évaluer, pendant trois jours, notamment les efforts visant à soutenir la gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles.
Composée de huit eurodéputés membres de la commission du développement et de la sous-commission des droits de l’homme, la délégation parlementaire de l’UE examinera la performance, les résultats et l’impact de l’approche de Bruxelles en matière de développement durable dans le contexte de la crise sécuritaire dans l’est du pays et les enseignements à tirer de la mise en œuvre concrète du lien entre développement, aide humanitaire et paix.
« Ils rencontreront les parties prenantes concernées et visiteront des projets à Lubumbashi afin d’examiner le fonctionnement concret de l’initiative phare de l’UE, « Global Gateway », en RDC. Les députés évalueront également les efforts visant à soutenir la gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles de la RDC, compte tenu notamment du rôle crucial des minéraux congolais dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en matières premières critiques et des aspects plus larges liés aux droits de l’homme et à la cohésion sociale », a annoncé le Parlement européen dans un communiqué consulté lundi par Afriquactu.net.
La RDC est « un scandale géologique » tant ses ressources minières sont importantes et diverses (Cuivre, cobalt, coltan, or, diamants). Au cours de leur mission de trois jours, les députés européens rencontreront des responsables des collectivités locales et des représentants d’organisations de la société civile actives dans le développement durable, la conservation de la biodiversité, la gouvernance minière et la protection des droits humains dans les industries extractives.
En RDC, les eurodéputés effectueront également plusieurs visites de terrain pour constater par eux-mêmes l’impact du soutien de l’UE aux projets portant sur l’agriculture, la formation technique et professionnelle, la participation des communautés locales, l’autonomisation des femmes et la prévention du travail des enfants.
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