Africa-Press – Congo Kinshasa. La journée du mardi 4 novembre a été marquée par la première pluie diluvienne de la saison à Kinshasa, plongeant plusieurs quartiers de la capitale dans le désarroi.
De nombreuses artères ont été submergées, donnant l’impression que les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine déjà exécutés sont loin d’apporter les solutions espérées.
Les images circulant sur les réseaux sociaux témoignent de l’ampleur du phénomène. Des habitations ont été inondées, causant d’importants dégâts matériels, heureusement sans pertes en vies humaines. Cette pluie inaugurale, survenue après une longue saison sèche, révèle une fois de plus les failles structurelles dans la gestion des infrastructures urbaines.
Il est temps de dénoncer à haute voix certains chantiers exécutés sans rigueur technique, dont les résultats s’avèrent décevants. D’autres travaux encore en cours progressent à pas de tortue, faisant craindre le pire à l’approche des fortes pluies. Un simple tour dans la ville suffit pour constater l’étendue du problème.
Il convient également de souligner que la réhabilitation de la voirie n’a pas couvert l’ensemble du territoire urbain: plusieurs zones fortement exposées aux inondations ne figurent pas sur la liste des priorités de l’Hôtel de Ville.
À cela s’ajoutent les opérations de curage des caniveaux, souvent inachevées ou réalisées sans suivi efficace. L’Office des Voiries et Drainage (OVD), tout comme certaines entreprises adjudicataires, abandonnent fréquemment les travaux à mi-parcours, compromettant ainsi leur efficacité.
Le plus inquiétant reste l’absence d’un véritable mécanisme de contrôle et de sanction pour les entreprises défaillantes.
Pendant ce temps, Kinshasa sombre à la moindre pluie.
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