Africa-Press – Congo Kinshasa. Le président de l’Assemblée nationale, Aimé Boji Sangara, a dénoncé, ce lundi 15 décembre 2025, la poursuite de l’agression contre la République démocratique du Congo dans sa partie orientale, imputée au Rwanda et aux rebelles du M23-AFC, lors de la clôture de la session ordinaire de septembre 2025.
S’exprimant depuis la tribune de la souveraineté nationale, Aimé Boji Sangara a regretté que l’espoir suscité par la validation, le 4 décembre dernier à Washington, de l’Accord de paix signé le 27 juin 2025 entre la RDC et le Rwanda ait été rapidement compromis. Il a pointé du doigt les violations répétées de cet engagement, illustrées notamment par l’attaque de la ville d’Uvira.
Pour le président de la Chambre basse du Parlement, les bombardements indiscriminés, l’usage de drones et les attaques visant des populations civiles constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, en violation flagrante du droit international humanitaire. Face à cette situation, l’Assemblée nationale exige l’arrêt immédiat des agressions et appelle la communauté internationale à mettre fin à l’impunité en sanctionnant l’État qu’elle considère comme agresseur.
Aimé Boji Sangara a, par ailleurs, salué la position des États-Unis, qui identifient clairement le Rwanda comme un acteur majeur de la déstabilisation de l’Est de la RDC. Il a, toutefois, exhorté les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies à traduire ces prises de position diplomatiques en actions concrètes, capables d’imposer le respect de la paix et de la souveraineté congolaise.
Enfin, le président de l’Assemblée nationale a exprimé la solidarité de la représentation nationale avec les populations de Goma, Bukavu, Uvira et d’autres localités durement touchées par les violences. Il a appelé à l’unité nationale, à la vigilance collective et au soutien aux Forces armées de la RDC ainsi qu’aux patriotes Wazalendo engagés dans la défense de l’intégrité territoriale.





