Africa-Press – Congo Kinshasa. Théophile Mbemba Fundu, président national du parti politique Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP) qui est monté au créneau après la signature de l’accord-cadre, le 15 novembre à Doha, entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et l’AFC/M23. Ce protocole consacre ainsi, fait-on penser, au démarrage des pourparlers directs pour mettre fin à la crise qui sévit en RDC.
Réagissant à chaud sur son compte X, le président national de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès estime que « la signature de l’accord-cadre à Doha ce samedi 15 novembre avec plusieurs protocoles à négocier à l’avenir montre clairement la gravité de la crise multiforme en RDC ».
Pour le professeur Théophile Mbemba, la marmaille de plusieurs protocoles contenus dans ce document sur lequel les belligérants ont apposé leurs signatures, démontre clairement que la crise congolaise est multiforme et ne peut être résolu par un groupe d’individus, dans un coin pour parler des vrais problèmes cruciaux du pays. Ainsi, « Ya Théo Kikalakassa », terme consacré pour ses étudiants, affirme que « ce qui rejoint l’analyse faite au conclave de l’Opposition politique et de forces sociales à Nairobi. Tout patriote Congolais doit se sentir interpellé, et appelé à s’engager à cet effet, dans la nouvelle dynamique de « Sauvons la #RDC » pour la réunification du pays, la réconciliation nationale et l’avènement d’une paix durable au profit du mieux-être des congolais. Soyons justes et vrai », écrit-il sur son compte X.
Mais, un communiqué officiel publié samedi soir, de son côté, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo exprime sa satisfaction suite à la signature, d’un « Accord-cadre pour la paix durable » avec l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (#AFC/#M23). Cet accord représente une avancée majeure dans la recherche d’une paix « juste, inclusive et durable » dans l’Est du pays ».
« Cet accord constitue une étape décisive dans la quête d’une paix juste, inclusive et durable à l’Est du pays. L’Accord-cadre de Doha fixe les bases d’un processus destiné à mettre fin aux hostilités, à rétablir l’autorité de l’État et à consolider la stabilité nationale. Il réaffirme la détermination du Gouvernement à placer la paix, la sécurité et la dignité du peuple Congolais au centre de son action. C’est dans ce cadre que la protection des populations civiles, en particulier les femmes, les enfants et les personnes déplacées internes, demeure une priorité », précise ce communiqué.
Tout porte à croire que les jours qui suivent seront édifiants. La seule issue que demandent les Congolais, est le rétablissement complet et total de la paix sur tout le territoire national. Quel qu’en soient les mécanismes.
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