Africa-Press – Congo Kinshasa. Le député national, Michel Moto a réagi après la signature de l’accord de Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Selon lui, ce document marque une étape importante dans la recherche de solutions durables aux crises récurrentes qui touchent l’Est du pays. Il a insisté sur l’importance de comprendre la portée de cet engagement bilatéral censé ouvrir une nouvelle phase dans la quête de stabilité.
Pour l’élu de Walikale, cet accord intervient à un moment où la population congolaise attend des gestes forts en matière de sécurité, de souveraineté et de développement. Il souligne que les attentes sont grandes, notamment dans les zones les plus touchées par les conflits, où les communautés espèrent un retour progressif à une vie normale.
Michel Moto a rappelé que, pour les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, la priorité reste la restauration de la paix. Selon lui, l’Accord de Washington propose un cadre détaillé censé permettre au pays de renforcer sa sécurité et de consolider sa souveraineté. Il estime que ce plan peut servir de socle à une véritable prospérité nationale.
Dans son analyse, le député a expliqué que ce document ouvre des perspectives pour la relance du développement endogène. Il a évoqué les attentes exprimées depuis longtemps par les populations locales, notamment la reprise des activités agricoles et le retour des milliers de déplacés ayant fui les violences.
Il a aussi insisté sur le fait que ces objectifs ne pourront devenir réalité que si la paix est effectivement restaurée.
À l’en croire, les espoirs liés à ce texte se concentrent autour de cette condition essentielle: sans stabilité, aucune avancée durable n’est possible dans les secteurs économiques et sociaux.
En tant que représentant du peuple, Michel Moto estime que son rôle et celui de ses collègues consiste désormais à assurer une surveillance rigoureuse de la mise en œuvre de l’accord. Il affirme qu’il est indispensable de veiller à ce que les engagements pris ne restent pas lettre morte, mais se traduisent par des actions concrètes sur le terrain.
D’après lui, cette vigilance parlementaire doit permettre de garantir que les richesses du sol et du sous-sol profitent enfin aux communautés qui vivent depuis des décennies dans l’insécurité et la précarité. Il considère que la bonne exécution du texte pourrait ouvrir la voie à un partage plus équitable des ressources.
Michel Moto conclut que l’Accord de Washington ne doit pas être perçu uniquement comme un document diplomatique, mais comme un instrument essentiel pour ramener la paix et soutenir la reconstruction. Pour lui, sa mise en œuvre déterminera si les aspirations des populations affectées pourront enfin se concrétiser.





