Africa-Press – Congo Kinshasa. La récente rencontre entre la Première Ministre Judith Tuluka et le présidium de l’Union Sacrée pour la Nation a suscité un regain d’espoir dans les cercles politiques de la RD Congo. Après les travaux de l’informateur et les efforts déployés par le formateur du gouvernement, l’annonce de la nomination de la Première Ministre laissait présager un nouveau chapitre pour la gestion de la république.
Cependant, malgré ces avancées apparentes, la non-publication du gouvernement soulève des interrogations légitimes sur les coulisses du pouvoir. Quels jeux d’influence et quels intérêts se cachent derrière les retards et les obstacles à la formation du gouvernement ? Cette situation contraste fortement avec le processus politique plus fluide observé dans d’autres pays comme le Sénégal, mettant en lumière une temporalité propre à la RD Congo, souvent émaillée de complexités et de lenteurs.
Il est difficile de ne pas remarquer l’ombre des intérêts personnels des acteurs politiques qui semblent primer sur l’intérêt collectif. Les éléphants politiques, prêts à tout pour assurer leur prééminence, contribuent à maintenir un statu quo préjudiciable au bien-être de la population. Cette culture politique, axée sur la préservation des intérêts individuels au détriment du bien-être collectif, souligne un défi majeur pour la démocratie congolaise.
Dans ce contexte complexe et parfois opaque, il est impératif que la transparence, la responsabilité et l’engagement envers le bien commun prévalent sur les intérêts personnels. Seule une gouvernance fondée sur l’intégrité et la volonté de servir la nation dans son ensemble permettra à la RD Congo de surmonter les défis actuels et de progresser vers un avenir plus juste et prospère pour tous ses citoyens.
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