Africa-Press – Congo Kinshasa. Le président du Conseil européen, Charles Michel et le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ont eu une conversation téléphonique, lundi 20 mai, sur une série de questions bilatérales, régionales et mondiales qu’ils partagent en tant que « partenaires stratégiques ». Au cours de cet entretien qu’ils ont qualifié de « positif et constructif », les deux dirigeants évoqué notamment la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, où les affrontements se poursuivent entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Réaffirmant l’engagement sud-africain et européen pour relever les défis à la paix et à la sécurité mondiales, ainsi que le respect du droit international, Charles Michel et Cyril Ramaphosa ont souligné l’importance de trouver une solution politique à la crise rwando-congolaise.
« Les deux présidents ont discuté de l’importance du respect de la Charte des Nations unies et des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale…Ils ont tous deux souligné l’importance d’une solution politique aux tensions dans l’Est de la République démocratique du Congo à travers le soutien aux processus de paix en cours », rapporte la déclaration commune publiée par le Conseil européen et la présidence sud-africaine.
Dans ce contexte de tensions, Charles Michel et Cyril Ramaphosa ont levé l’option de travailler en étroite collaboration avant et pendant la prochaine présidence sud-africaine du G20 en 2025, notamment sur la protection et le progrès de la coopération multilatérale et de l’ordre international fondé sur des règles.
Alors que les négociations diplomatiques piétinent, les combats s’intensifient entre les FARDC et les RDF-M23. Ce mercredi, l’armée congolaise a lancé les offensives contre les positions de la coalition dirigée par les Forces rwandaises de défense.
Le porte-parole des FARDC, Guillaume Ndjike a précisé que « les opérations sont en cours et l’armée loyaliste contrôle désormais les localités de Bweru, Bihambwe, Mema, Kaniro, Kavumu, Kasake, Kashovu et Bitonga après la débandade des RDF ».
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