Africa-Press – Congo Kinshasa. Le général-major Sylvain Ekenge, récemment suspendu de ses fonctions de porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), serait attendu au Conseil national de sécurité (CNS) pour une audition, selon des sources sécuritaires.
Cette convocation intervient à la suite de la vive polémique provoquée par des propos jugés discriminatoires, tenus sur la RTNC, à l’encontre de la communauté tutsie. Le haut commandement militaire avait rapidement réagi en condamnant ces déclarations, qualifiées d’« incompatibles avec les valeurs républicaines », avant d’annoncer officiellement sa suspension.
En attendant la désignation d’un nouveau porte-parole des FARDC, le général de brigade Batabombi a été désigné pour assurer l’intérim à la tête du service de communication des forces armées.
Cette nouvelle étape s’inscrit dans une dynamique de recadrage institutionnel au sein de l’armée, qui affirme sa volonté de préserver les valeurs républicaines, l’unité nationale et le professionnalisme de ses représentants.
À travers cette démarche, les FARDC réaffirment leur engagement en faveur de la cohésion nationale, de la discipline militaire et du respect de tous les citoyens congolais, sans distinction.





