Africa-Press – Congo Kinshasa. L’Initiative pour la Protection des Droits de l’Homme et la Réinsertion (IPDHOR) a exprimé, dans un communiqué daté du 02 juillet 2025, sa profonde inquiétude face à la suspension temporaire de la mission d’enquête du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) en République démocratique du Congo. Cette suspension, attribuée à des contraintes budgétaires, risque de compromettre les efforts de vérité, justice et réparation en faveur des victimes des violences persistantes dans l’Est du pays.
Lancée en janvier 2022, la mission du HCDH avait pour objectif de documenter les violations graves des droits humains dans les zones touchées par les conflits armés. Elle représentait un espoir pour les populations locales, souvent victimes d’exactions restées impunies.
« Sa suspension est un coup dur pour les victimes et un signal inquiétant quant à la volonté de lutter contre l’impunité », alerte l’IPDHOR, qui redoute un abandon progressif des survivants et de leurs droits.
Un appel à la mobilisation
Face à cette situation, l’IPDHOR appelle à une mobilisation collective:
• Aux Nations-Unies, l’organisation demande de prioriser la relance de la mission et de mobiliser les ressources nécessaires pour sa continuité.
• Au gouvernement congolais, elle recommande de renforcer sa coopération avec les partenaires régionaux et la société civile afin de garantir le suivi du travail entamé.
• À la communauté internationale, l’IPDHOR lance un appel à la solidarité, afin de soutenir les démarches pour établir la vérité et rendre justice aux victimes.
L’IPDHOR réaffirme son engagement indéfectible en faveur de la défense des droits humains, de la dignité des victimes et de la justice transitionnelle.
« La suspension de cette mission rappelle l’urgence d’agir pour briser le cycle de l’impunité et restaurer l’espoir dans une région profondément meurtrie », conclut le communiqué.
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