Africa-Press – Congo Kinshasa. La coordination de la société civile forces vives de la RDC, coordination du territoire de Walikale au Nord-Kivu dénonce un « plan machiavélique » entretenu par Joseph Kabila.
D’après cette organisation, l’ancien président de la République et ses collaborateurs du FCC prépareraient la chute de Walikale au profit des rebelles de l’AFC/M23. Ce qui pourrait ouvrir la voie aux hommes de Corneille Nangaa pour Kisangani.
Dans une lettre no006/SCFV-RDC/NK/COORD-T-W/2025, rendue public ce jeudi 3 juillet et dont une copie est parvenue à la Rédaction du NOUVEAUMEDIA.CD, cette structure citoyenne a démontré le fondement de sa lettre par une équipe des sensibilisateurs de l’AFC-M23.
« Pour le moment, nous sommes entrains d’enregistrer, identifier et documenter correctement ceux-là qui sont dans la manœuvre d’ouvrir et de chercher le couloir à l’ennemi pour qu’il s’accapare du territoire de Walikale en faisant des sensibilisations et division de leaders communautaires », a écrit Misona Tabashile Fiston, président de la Scfv.
À travers cette communication, la Scfv explique des nombreuses stratégies mises en place par certains leaders des partis politiques dont AARC au niveau provincial.
Il appelle le service de sécurité et de la défense au niveau national à surveiller ce parti cher à Mme Elysée Munembwe favorable à la chute de Walikale dans son entièreté et l’ouverture de la voie Lubutu-Kisangani.
Néanmoins, mise à l’écart l’alerte et la dénonciation, une mise en garde portant l’objet de la lettre a été donné aux inciviques qui souhaitent voir le sang des Congolais couler.
« C’est pourquoi nous, société civile forces vives dans le territoire de Walikale, met en garde les sensibilisateurs du M23 qui sont déjà visibles dans le plan de faire tomber la zone. Nous appelons à la prudence et vigilance pour dire non à ce plan diabolique, tout en restant du bon côté de l’histoire » peut-on lire dans la lettre.
« Les membres des communautés dans de Walikale sont appelés à barrer la route et dénoncer tout cas suspects dans leurs groupes des réseaux sociaux », ajoute la société civile à Walikale.
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