Africa-Press – Congo Kinshasa. Le président de l’ADD CONGO, Prince Epenge, s’est exprimé sur l’invitation envoyée à la coalition Lamuka, par la Fondation Thabo Mbeki, pour participer à la deuxième édition du dialogue africain sur la paix et la sécurité, prévue du 3 au 6 septembre 2025, en Afrique du Sud.
Le porte-parole de Lumuka a confirmé avoir reçu l’invitation de la Fondation Thabo Mbeki, et indiqué que sa famille politique voit dans quelle mesure y répondre.
« Si c’est pour réfléchir en vue du retour de la paix au Congo, nous n’y voyons pas d’inconvénient. Dans ce contexte, le Congo n’a pas besoin de plus des pompiers, mais de moins d’incendies », a-t-il déclaré.
Côté Gouvernement congolais, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a jugé inopportune cette initiative prise par l’ancien Président sud-africain et a indiqué que Kinshasa est déjà engagé sur trois pistes qui devraient le conduire à la paix.
Pour rappel, la Fondation Thabo Mbeki a convié un panel impressionnant de personnalités congolaises, issues tant du pouvoir que de l’opposition, y compris d’anciens chefs d’État, des représentants de groupes armés et des leaders religieux. Selon elle, ce large éventail d’acteurs souligne la volonté d’inclure toutes les voix dans la recherche d’une paix durable.
Parmi les invités de marque figurent Eberande Kolongele, conseiller spécial du Président Tshisekedi en matière de sécurité, Vital Kamerhe, actuel président de l’Assemblée nationale, ainsi que l’ancien ministre de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. L’opposition est représentée par Martin Fayulu, président du parti politique ECiDé, Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République, et Joseph Kabila, ancien Président de la République.
D’autres personnalités ont été conviées, dont Corneille Nangaa, coordinateur de l’AFC/M23, ainsi que Thomas Lubanga, à la tête de la CRP. Des représentants religieux tels que la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- et l’ECC -Église du Christ au Congo- ont également reçu une invitation, soulignant l’importance accordée à la médiation confessionnelle.
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