Africa-Press – Congo Kinshasa. La décision de la direction politique nationale de l’Union pour la nation Congolaise (UNC), au lendemain de la condamnation en appel de Vital Kamerhe, de suspendre la participation de ses députés aux réunions du CACH et de l’Union Sacrée divise le parti.
« Personne ne peut me demander de quitter l’union sacrée ou le groupe parlementaire CACH », tranche, sur Top congo fm, le député national Crispin Mbindule .
« Je continue à participer aux réunions du groupe parlementaire CACH et je reste dans l’Union sacrée parce que je m’étais engagée individuellement », tonne l’élu de Butembo.
Mauvaise gestion du parti
« Il n’y pas de fronde. C’est la megestion même du parti au niveau national qui pose problème. Si (Billy Kambale) continue à gérer le parti d’une manière dictatoriale, nous n’allons pas aller dans le même sens. Nous sommes des démocrates. Les démocrates ne peuvent pas composer avec un dictateur ».
Il rappelle au secrétaire général de l’UNC que « les députés ne sont pas de marionnettes. Nous n’étions pas nommés. Nous sommes élus du peuple. Nous refusons cette dictature. Nous rejetons en bloc cette décision ».
Crispin Mbindule promet de « saisir le le président national conformément à nos règlements. Cette décision viole d’ailleurs les statuts de l’UNC ».
Il faut respecter la hiérarchie
« Ces avis personnels ne comptent pas », lui réplique le porte-parole de l’UNC.
« Ce n’est même pas le parti qui a adhéré au CACH. C’est Vital Kamerhe qui a un accord avec le président Félix Tshisekedi. Le parti a adhéré à l’Union sacrée ».
Claude Maïsha « au jour où Vital Kamerhe va retirer sa signature de l’accord de Nairobi ou le jour où le parti va se retirer de l’Union sacrée ».
Qu’à cela ne tienne, « nous ne mettons personne la corde au cou. C’est une question de conscience et de fidélité autant à son parti qu’à son leader Vital Kamerhe ».