Africa-Press – Congo Kinshasa. Plus de 40 civils ont été tués à Komanda, dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri, lors d’un nouveau massacre attribué aux ADF. Dans cette localité meurtrie, l’ampleur de la tragédie dépasse l’horreur: aucun véhicule médical n’est disponible pour transporter les corps. Faute d’ambulance ou de voiture funéraire, les familles endeuillées organisent des cortèges funèbres à moto.
Des images insoutenables circulent sur les réseaux: des cadavres attachés sur des motos, transportés à travers les pistes poussiéreuses, comme de simples marchandises. Une réalité glaçante qui illustre non seulement l’absence criante de l’État, mais aussi l’indignité dans laquelle sont enterrées les victimes.
Dans une région où les tueries à répétition sont devenues presque routinières, ce manque total de services d’urgence, même les plus basiques, soulève de sérieuses interrogations sur l’abandon des populations civiles dans les zones de conflit.
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