Africa-Press – Côte d’Ivoire. Face au débat sur la légalité de la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection Présidentielle du 25 octobre 2025, l’ex-Ministre Félix Anoblé apporte des précisions.
Le cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), explique que, quand la Côte d’Ivoire a adopté la Constitution de 2016, le pays est entré dans une nouvelle République.
« Cette Constitution a posé de nouvelles règles pour l’élection du Président: cinq ans renouvelable une seule fois. C’est clair ! Mais attention: la loi n’est jamais rétroactive. Cela veut dire que ce qui s’est passé avant 2016 ne peut pas être pris en compte dans le calcul des mandats d’aujourd’hui », explique-t-il.
Selon M. Anoblé, le Conseil constitutionnel a dans sa grande sagesse, déjà dit que les mandats d’avant 2016 appartiennent à l’ancienne République.
« Avec la nouvelle Constitution, le compteur a été remis à zéro. C’est pourquoi le mandat commencé en 2020 est considéré comme le premier de la Troisième République. Et celui que nous sollicitons aujourd’hui est donc bien le deuxième et dernier mandat prévu par la loi. Ce principe n’est pas propre à la Côte d’Ivoire. Dans d’autres pays africains comme le Sénégal, le Niger, le Congo ou le Togo, les nouvelles Constitutions ont aussi redonné la possibilité au président en exercice de se représenter. C’est le droit, c’est la règle, et c’est la même justice pour tous », poursuit-il, avant de conclure.
« Alors, mes frères et sœurs, que personne ne vous trompe: notre candidature n’est pas un abus, ce n’est pas un passage en force. Elle est 100 % conforme à la Constitution et validée par la plus haute juridiction de notre pays. Nous allons donc vers ce deuxième mandat, confiants dans la légalité, mais surtout confiants dans votre soutien, parce que c’est vous, le peuple, qui avez le dernier mot à travers votre vote. Et nous savons que vous choisirez la stabilité, la continuité et la paix pour notre nation », a conclu Félix Anoblé.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press