Pour l’ex-Député Kando Soumahoro, Soro fut une « chance » pour la rébellion

26
Pour l'ex-Député Kando Soumahoro, Soro fut une « chance » pour la rébellion
Pour l'ex-Député Kando Soumahoro, Soro fut une « chance » pour la rébellion

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Kando Soumahoro et Soro (Ph)

L’ex-député Kando Soumahoro croit savoir que la réconciliation, malgré une accalmie remarquable dans le pays, est menacée.

Pour l’homme politique proche de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, si cette question lui parait menacée en temps de paix, son mentor aura été une chance pour la rébellion (2002-2011), qui a fait des milliers de morts selon plusieurs rapports des ONG.

« Si la réconciliation en temps de paix est menacée, nous sommes rassurés de dire que Soro Guillaume a été une chance pour la rébellion ivoirienne sinon nous serions encore en train de nous entre-tuer », a posté l’ancien militaire, ce mercredi 16 février 2022, et soutenir. « Merci à Gbagbo pour ce sacrifice du pardon et du partage. Deux vrais patriotes. »

La crise politico-militaire en Côte d’Ivoire commence le 19 septembre 2002, lorsque des soldats rebelles dont certains seraient venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d’Abidjan, Bouaké et Korhogo Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan, mais parviennent à occuper les deux autres villes, respectivement dans le centre et le Nord du pays.

La rébellion qui prendra plus tard le nom de « Forces nouvelles » occupe progressivement la moitié nord du pays, le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces armées de Côte d’Ivoire (FANCI) et le nord tenu par les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN).

Un début de solution se profile le 24 janvier 2003 avec la signature des accords de Linas-Marcoussis. Cependant, une brusque crispation en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues.

Une promesse de règlement final se dessine enfin avec la signature de l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007, avant d’être remis en cause à l’occasion de l’élection présidentielle ivoirienne de 2010 et de la crise politique qui en résulte.

Cette situation se résout à la suite de la victoire militaire des Forces républicaines de Côte d’Ivoire lors de la guerre ivoirienne de 2010-2011.

Donatien Kautcha, Abidjan

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here