Africa-Press – Côte d’Ivoire.
Franck Anderson Kouassi a démissionné du PPA-CI de Laurent Gbagbo pour rejoindre le RHDP d’Alassane Ouattara.
L’annonce de la démission de l’ancien président du Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA) sous l’ère Laurent Gbagbo a été rendue publique par l’intéressé ce dimanche.
À travers une lettre transmise à KOACI, l’actuel conseiller du DG du Conseil coton anacarde explique les raisons de sa démission. Il évoque « la liberté de choix », comme relevé, et se défend de toute recherche de poste ou autres avantages avec le pouvoir en place.
« Mais d’ici, j’entends certains qui font déjà des gorges chaudes de ce choix en le motivant, à ma place, par la traitrise à la cause, le restaurant, la recherche de tabouret et que sais-je encore… La litanie est bien connue. Mais elle ne m’ébranle point. Car, faudrait-il encore me brandir un contrat de fidélité à vie, en dehors de mes convictions personnelles, que je viole ainsi en quittant le PPA-CI. Pour le restaurant, cela voudrait dire que j’ai au moins de quoi régler la note. Quant à la recherche d’un tabouret, quelle honte y aurait-il à s’asseoir quand on est resté longtemps débout, souvent inutilement ? », relève-t-on.
Le gagou d’Oumé explique également qu’il tournait en rond dans un épineux PPA-CI et qu’il adhère désormais au RHDP, attiré par la dynamique d’Alassane Ouattara.
« Je veux simplement me débarrasser de la brumeuse impression de tourner en rond, dans les dédales d’intrigues et d’incompréhensibles guerres de positionnement, alors même que pour l’opposition en général et pour le PPA-CI en particulier, l’horizon reste encore broussailleux. En face, en revanche, je vois de l’action, je sens du mouvement. En dépit de quelques imperfections liées à toute œuvre humaine, je vois une Côte d’Ivoire qui avance résolument sur le chemin du progrès, sous la houlette du premier d’entre nous, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Mon adhésion à sa formation politique sonne donc pour moi à la fois comme un témoignage à son leadership et comme un appel du devoir, le devoir de contribuer, chacun à sa modeste place, à l’édification d’une nation ivoirienne prospère et généreuse. »
Reste dorénavant à savoir comment la zone d’Oumé, assez favorable à Gbagbo, recevra cette nouvelle.
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