Africa-Press – Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire veut réduire sa dépendance de l’extérieur pour son approvisionnement en protéines animales. A cet effet, Abidjan multiplie les initiatives visant à renforcer les filières de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture.
Le gouvernement ivoirien ambitionne de mobiliser plus de 1,6 milliard de dollars afin de financer sa Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa 2022-2026). L’information a été publiée dimanche 26 février sur le site Web du gouvernement.
Ces fonds visent à mettre en œuvre cinq stratégies nationales de développement du domaine de l’élevage, la pêche et l’aquaculture, adoptées par les autorités ivoiriennes. Il s’agit de la stratégie nationale de promotion et de coordination des initiatives dans les secteurs des ressources animales et halieutiques, la stratégie nationale de développement des productions animales, la stratégie nationale de gestion durable de la pêche, la stratégie nationale de développement de l’aquaculture et la stratégie nationale d’amélioration de la santé publique vétérinaire.
L’objectif de la Ponadepa 2022-2026 est de favoriser la réduction de la dépendance de la Côte d’Ivoire et atteindre progressivement l’autosuffisance en protéines animales et halieutiques. « L’objectif est de parvenir à une couverture de 70% des besoins en produits animaux et de 65% des besoins des ressources halieutiques à l’horizon 2026 par les productions nationales ».
La Côte d’Ivoire dépend majoritairement de l’extérieur pour son approvisionnement en protéines animales. Au niveau de la production halieutique nationale, elle ne couvre que 14% des besoins du pays, révèle la note d’information. Cette initiative des autorités vient s’ajouter à plusieurs projets entrepris pour la promotion des différentes filières concernées, selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré.
Notons également que, dans sa mise en œuvre, la Ponadepa permettra la création de plus de 700 000 emplois directs et de 1,5 million d’emplois indirects.
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