Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le chef de l’État ivoirien a mis en place un vaste système de surveillance afin de parer à toute attaque terroriste. Coulisses.
Le président Alassane Ouattara n’a pas lésiné sur les moyens pour sécuriser la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se déroule depuis le 13 janvier dans cinq villes du pays. Lors de la cérémonie d’ouverture à Abidjan, le stade Alassane-Ouattara avait des allures de forteresse, avec son ballet incessant d’hélicoptères et de drones dans le ciel. Au sol, le dispositif était plus discret, sans armes lourdes. Seul le PC de la police scientifique était très visible à l’entrée de la tribune présidentielle, et des hommes en uniforme s’occupaient du filtrage des spectateurs.
Coopération internationale
Selon nos informations, la France, les États-Unis et le Maroc ont appuyé la Côte d’Ivoire dans la sécurisation de l’événement, en fournissant au pays des moyens humains et matériels. Des éléments des forces spéciales de l’armée et de la gendarmerie, ainsi que des unités d’élite, sont en alerte et donc en repositionnement permanent. Les ministres Téné Birahima Ouattara (Défense) et Diomandé Vagondo (Intérieur et Sécurité) veillent d’ailleurs à la collaboration des équipes déployées sur le terrain ou en base arrière.
Face à la menace terroriste, Alassane Ouattara a investi massivement dans des équipements technologiques de dernière génération, permettant des investigations numériques, ainsi qu’une géolocalisation de potentielles cibles afin de faciliter leur interpellation. Pendant toute la période de la CAN, un avion doté d’une technologie de repérage et d’identification survole constamment les six stades du pays dans lesquels se déroule la compétition.
Système de repérage
Plusieurs postes de contrôle ont également été installés. Les renseignements et les services antiterroristes surveillent les entrées dans le pays, lequel s’est doté d’un système permettant le repérage de toute entrée sur le territoire, dès l’instant où le visiteur dispose d’un téléphone et d’un numéro de mobile.
Le pays dispose en effet de moyens permettant d’intercepter toutes sortes d’interactions à partir de portables ciblés. Grâce à ce système, plusieurs attaques avaient été discrètement déjouées et des réseaux dormants démantelés, plusieurs semaines avant la CAN.
Source: JeuneAfrique
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