Présidentielle 2025, le parrainage citoyen au cœur d’une bataille juridique régionale, Amadou Coulibaly juge cette démarche d’«inopportune »

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Présidentielle 2025, le parrainage citoyen au cœur d'une bataille juridique régionale, Amadou Coulibaly juge cette démarche d'«inopportune »
Présidentielle 2025, le parrainage citoyen au cœur d'une bataille juridique régionale, Amadou Coulibaly juge cette démarche d'«inopportune »

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le débat sur le parrainage citoyen pour les élections présidentielles en Côte d’Ivoire refait surface avec une nouvelle intensité. Jacob Mamadou Coulibaly, leader de l’Alliance pour la Démocratie et la Paix, a saisi la Cour de justice de la CEDEAO pour contester cette mesure. Selon lui, ce mécanisme constitue un obstacle à une candidature libre et équitable.

Instauré comme condition préalable à la validation des candidatures, le parrainage citoyen impose aux aspirants à la magistrature suprême de recueillir les signatures d’au moins 1 % des électeurs dans 50 % des districts et régions du pays.

Lors de l’adoption initiale de cette disposition, la Côte d’Ivoire ne comptait que deux districts: Abidjan et Yamoussoukro. Cependant, avec la réforme administrative, ce chiffre est passé à 14 districts et 31 régions, complexifiant de fait la tâche pour les candidats.

Lors d’un échange avec la presse à l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi au palais présidentiel, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a précisé qu’un amendement récent est venu clarifier la portée de cette exigence. Il a indiqué que seuls les deux districts autonomes — Abidjan et Yamoussoukro — sont pris en compte aux côtés des 31 régions. Ainsi, le seuil de 50 % doit être atteint parmi les 31 régions, et non l’ensemble des 14 districts, ce qui permet une application plus réaliste de la loi.

Face à la plainte déposée par M. Coulibaly, les autorités ivoiriennes se montrent réservées. Amadou Coulibaly, réagissant à la démarche du leader politique, a estimé que cette contestation n’était « pas opportune » et que « le parrainage citoyen permet de renforcer la base démocratique de cette élection en assurant une certaine crédibilité électorale aux candidats ».

Tout en reconnaissant le droit de tout citoyen à saisir la justice s’il estime ses droits lésés, le porte-parole du gouvernement défend fermement cette mesure, la qualifiant de « gage de maturité démocratique ».

Cette affaire, désormais portée à l’échelle régionale, pourrait bien raviver les discussions autour des conditions d’éligibilité en Côte d’Ivoire, à l’approche des prochaines élections présidentielles.

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