L’Université Alassane Ouattara de Bouaké abrite une journée scientifique sur les enjeux territoriaux

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L’Université Alassane Ouattara de Bouaké abrite une journée scientifique sur les enjeux territoriaux
L’Université Alassane Ouattara de Bouaké abrite une journée scientifique sur les enjeux territoriaux

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Laboratoire d’analyse et de recherche sur les sociétés et civilisations (LARSOC), du département d’Histoire de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké a organisé une journée scientifique mardi 06 mai 2025 au centre American corner du campus 2 de ladite université, autour du thème « Territoires: enjeux et perspectives ».

Selon le directeur du LARSOC, Pr Souleymane Sangaré, également chef du département d’Histoire de l’UAO, la thématique est ancienne et récurrente dans l’histoire des sociétés humaines. Il a rappelé que dès l’origine de l’humanité, le besoin de territoire s’est manifesté pour répondre à la nécessité de peuplement, et que la croissance démographique a souvent entraîné des conquêtes de nouveaux espaces. Il a plaidé pour que les territoires soient gérés de manière à favoriser la cohésion et la paix.

Le géographe Enoc Guédé est intervenu sur « Les enjeux de la dynamique territoriale de la CEDEAO ». Il a défini le territoire comme une portion d’espace terrestre délimitée, revendiquée et appropriée, susceptible de subir des transformations. Il a évoqué l’évolution territoriale de la CEDEAO, qui est passée de 15 à 12 Etats membres depuis sa création en 1975, en raison du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger, désormais membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Selon lui, ces retraits peuvent être liés à des reproches adressés à l’organisation, notamment, le manque de soutien et des soupçons de connivence avec des puissances étrangères. Il a appelé à un dialogue et à une réforme de l’organisation.

Le juriste Daouda Traoré a présenté une communication sur le conflit frontalier maritime entre la Côte d’Ivoire et le Ghana en 2017 à travers le sous-thème « Une analyse des enjeux juridiques du conflit frontalier maritime ivoiro-ghanéen de 2017 ».

Il a expliqué que chaque Etat cherche à préserver ses ressources pour répondre aux besoins de sa population, même si cela implique un recours judiciaire. Dans ce cas, le Tribunal international du droit de la mer a rendu une décision portant sur la redélimitation de la frontière maritime, sans accorder de dédommagements aux parties.

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