Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les principales instances de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) sont depuis vendredi 30 septembre 2022 à Yamoussoukro pour faire le diagnostic des maux qui minent le secteur éducation-formation en vue de proposer les solutions des élèves et étudiants.
Selon son secrétaire général, Saint Clair Allah, les difficultés que rencontre le système éducatif ivoirien « imposent » que les étudiants fassent aussi des propositions, car « leur place se trouve dans les ateliers de réflexion et non « dans les rues », a-t-il ajouté.
Tous les démembrements de la FESCI participent à la réflexion qui va porter sur les trois sous-secteurs que sont l’éducation nationale, l’enseignement technique et la formation professionnelle, et l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Adama Diawara, qui présidait l’ouverture des travaux, a promis une écoute attentive aux résultats des travaux qui en ressortiront ce qui concernera son département.
« Il y aura une cérémonie au cours de laquelle un document consensuel, un protocole d’accord entre le ministère et toutes les organisations estudiantines syndicales et non syndicales sera signé », a annoncé le ministre.
Il a souligné que l’objectif final de toutes ces actions reste « la paix sur l’espace universitaire pour une période définie », à l’instar de la trêve sociale qui lie le gouvernement aux centrales syndicales de Côte d’Ivoire.
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