Le ministre Adama Diawara explique la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur et l’affaire dite « crise des Docteurs non recrutés » aux syndicats des enseignants

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Le ministre Adama Diawara explique la nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et l'affaire dite « crise des Docteurs non recrutés » aux syndicats des enseignants
Le ministre Adama Diawara explique la nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et l'affaire dite « crise des Docteurs non recrutés » aux syndicats des enseignants

Africa-Press – Côte d’Ivoire. La nouvelle loi sur l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été au centre des échanges le ministre Adama Diawara, ministre de tutelle et les principales plateformes syndicales des enseignants du Supérieur, le mercredi 1er mars 2023 à Abidjan.

Les réformes en vue, l’affaire des Docteurs non recrutés ou encore l’inscription en 1ère année de thèse sont des différents points inscrits à l’ordre du jour, apprend-on auprès de la tutelle.

Le ministre Adama Diawara a annoncé une tournée d’explications dans les universités publiques des grands points de la nouvelle loi sur l’Enseignement supérieur, ce, après son adoption finale.

En sus, le ministre est largement revenu sur sa vision pour un enseignement de qualité, celle qui consiste à mettre en œuvre certaines réformes.

A savoir, entres autres, la non orientation des nouveaux bacheliers dans des établissements supérieurs privés qui n’obtiendraient pas la note supérieure à 10 sur 20, un (1) mois de cours de mise à niveau pour les nouveaux bacheliers orientés dans les universités publiques, l’application du contrôle continu des étudiants à travers des interrogations écrites et des devoirs, la poursuite de la formation continue à l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la notation des enseignements par les étudiants, la nomination des présidents d’universités, après un appel à candidatures, indique une note Ministérielle.

Abordant l’affaire dite « crise des Docteurs non recrutés », le ministre Adama Diawara a relevé des efforts consentis par son ministère et au-delà du Gouvernement à l’endroit des Docteurs.

Poursuivant, le premier responsable du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique a évoqué la question de l’inscription en 1ère année de thèse qui rime avec le nombre élevé des Docteurs en quête d’insertion professionnelle. Aussi, a-t-il indiqué que chaque professeur encadreur disposera dans le futur de deux (2) doctorants, au maximum.

En attendant, pour cette année 2023, chaque professeur titulaire aura à encadrer quatre (4) doctorants, et chaque Maître de Conférence, trois (3) doctorants.

« Dans tous les cas, dira le ministre, tout sera réglé avec la création des écoles doctorales, prévues par la nouvelle loi sur l’Enseignement supérieur ». « Les écoles doctorales seront hébergées dans les universités et les grandes écoles publiques », a-t-il ajouté.

« L’encadrement des doctorants sera règlementé dans les limites des flux entrant dans les écoles doctorales », a fait savoir le ministre Adama Diawara.

Pour leur part, les différents responsables des plateformes syndicales ont plaidé pour la hausse des doctorants à encadrer, notamment pour les Maîtres de Conférences. Ils ont aussi émis le vœu que de telles rencontres se perpétuent.

La CNEC, le SYNARES, le MORESCI, la POSEC-CI, le CODEC, l’UNESUR sont les principales plateformes qui ont pris part ont cette rencontre avec leur Ministre de tutelle, note-t-on.

Donatien Kautcha, Abidjan

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