Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le directeur général de l’Agence de développement du riz (ADERIZ), Dembélé Yacouba, a offert au nom de sa structure, du matériel agricole, aux coopératives rizicoles de la sous-préfecture de Dahiépa Kéhi, lors d’une cérémonie officielle mercredi 03 septembre 2025 à Djédjédigbeupa (20 km de Gagnoa).
Dix batteuses-vanneuses manuelles, cinq batteuses-vanneuses à moteur, vingt machines a labour, 20 faucheuses, des tricoteuses manuelles, ainsi que d’autres petits matériels, ont été mis à la disposition de la coopérative. Elle compte plus de 300 femmes à travers l’ensemble des 10 villages de la sous-préfecture de Dahiépa Kéhi.
Pour le directeur général de l’ADERIZ, cette action s’inscrit dans des « directives fortes » du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. Ce dernier a insisté sur le développement de l’agriculture du riz, qui repose sur la « mécanisation à outrance », du labour jusqu’à la mise en sac des grains.
M. Dembélé a révélé avoir essayé différentes formules pour répondre aux recommandations du ministre. « Mais en même temps qu’on essaie les formules, il y’a des urgences », relève-t-il.
Apporter une réponse aux difficultés des femmes du village, à qui est dévolue la tâche de battre le riz avec un morceau de bois, constitue une des urgences.
« Donc, la première priorité est que les femmes ne battent plus le riz », a assuré le directeur général. La solution de l’ADERIZ a été de concevoir un outil manuel, qu’on peut mettre dans un tricycle pour le déplacer d’un village à un autre, et qui soit à mesure d’aller d’un champ à un autre.
Dans son activité de promotion, l’ADERIZ a été sollicité par un cadre du village de Djédjédigbeupa, Pr Ouraga Obou, qui a suscité une grande coopérative de femmes du canton Gbadi Est, qui représente la sous-préfecture de Dahiépa Kéhi.
Le matériel manuel fourni permet à la coopérative de couvrir les besoins des petites parcelles. Celui à moteur sera utilisé par ceux possédant des superficies plus grandes. Enfin, une tricoteuse à main pour les petites parcelles, permettra aux femmes, après les avoir récoltées, et vanner, de faire la mise en sac, contrairement à la moissonneuse-batteuse qui nécessite de plus grandes superficies.
« Merci à L’ADERIEZ et nous prenons l’engagement d’en faire bon usage », a promis Pr Ouraga.
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