Africa-Press – Côte d’Ivoire. Qu’est-ce qui ne va pas entre le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie et les Syndicats réunis au sein de la Fédération de l’Amont Pétrolier Offshore et Onshore en abrégé FAPOO ?
Nous apprenons que, les syndicalistes ont déposé un préavis de grève depuis le 28 février 2023 qui a expiré le lundi 06 mars 2023.
Les négociations entamées entre les deux parties n’ont à ce jour abouti à la satisfaction des revendications soulevées par les syndicalistes de la FAPOO.
Selon une source syndicale, lesdites revendications sont entre autres, la mise en place de la convention collective du secteur pétrolier, la présence continue et inopportune du même personnel expatrié depuis plus de dix (10) au détriment du plan d’ivoirisation et le maintien des travailleurs expatriés au-delà de soixante (60) ans, le programme de rotation actuel et son mode rémunération non conforme au contrat de travail, le programme de rotation actuel et son mode rémunération non conforme au contrat de travail, l’application des dispositions des articles 69,70 et 71 de la convention collective interprofessionnelle relatives aux congés et le paiement des reliquats, la réduction de certains avantages tels que l’augmentation de salaire dû à l’inflation, la rémunération des formations obligatoires.
« Le mot d’ordre de grève est donc maintenu. Si dans les prochains jours, nous n’obtenons pas satisfaction, nous serons dans l’obligation de déposer un avis de grève », menacent les syndicalistes.
Nous apprenons ce jeudi, que les représentants de la FAPOO ont été invités à la Préfecture d’Abidjan ce vendredi 10 mars à une rencontre en son sein, toujours dans l’optique de trouver une solution à leurs revendications.
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