
Africa-Press – Côte d’Ivoire. La commercialisation des produits vivriers est passée de 11 millions de tonnes en 2011 à 24 millions de tonnes à ce jour.
C’est l’information révélée par le Directeur Général de l’Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), Bernard Gnenye, lors d’un entretien accordé au Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).
« À ce jour, la commercialisation des produits vivriers se porte très bien. C’est un secteur qui a beaucoup d’engouement. De nombreux acteurs animent ce secteur, en l’occurrence les femmes Gouro pour la plupart qui ont démarré cette activité. Mais aujourd’hui, se côtoient sur les marchés des acteurs issus de toutes les ethnies. Depuis quelque temps, vous observez que la grande distribution s’intéresse à ce commerce. Que vous soyez à Carrefour, Auchan, Casino, vous avez des rayons de produits vivriers. À l’intérieur des quartiers également, il y a des boutiques de produits vivriers qui sont créées. Et ce, pour rapprocher les produits vivriers des ménages. L’environnement commercial est bon. Il y a tellement d’engouement dans ce secteur qu’aujourd’hui, les marchés de produits vivriers initialement créés ne peuvent pas accueillir tous les commerçants. Certains sont obligés de s’installer par moment aux abords des grandes voies de circulation. Face à cette situation, l’État est en train de construire d’autres marchés pour accueillir toutes ces personnes », a-t-il indiqué, avant d’ajouter.
« (…) L’État a consenti d’importants investissements afin d’améliorer la disponibilité des produits vivriers. D’importants projets réalisés, aussi bien par le ministère de l’Agriculture que par le ministère des Ressources animales et halieutiques ont permis un accroissement considérable des productions. De sorte que nous sommes passés de 11 millions de tonnes en 2011 à 24 millions de tonnes de produits vivriers à ce jour. La gestion des produits vivriers, en termes de qualité sanitaire de ces aliments, constitue également un autre défi. D’où le renforcement de la réglementation de ce secteur. Sinon, dans l’ensemble, en Côte d’Ivoire, quelle que soit l’heure, vous trouverez à manger. Il est certes vrai qu’à certaines périodes, les ménages se plaignent de la cherté des denrées alimentaires sur le marché. Mais cela est dû à la saisonnalité de notre agriculture qui engendre une rareté de certains produits sur le marché. Mais globalement, en Côte d’Ivoire, vous pouvez manger à votre faim. »
Monsieur Bernard Gnenye a salué tous les efforts que le gouvernement ivoirien consent pour améliorer le pouvoir d’achat des populations et encouragé vivement les populations, les paysans, surtout les commerçants, à s’approprier les marchés de proximité pour que l’objectif fixé soit réalisé.
L’OCPV est l’Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers. C’est un Établissement public national à caractère administratif créé depuis juillet 1984 et placé sous la tutelle administrative et technique du ministère du Commerce, et sous la tutelle financière du ministère du Budget. Sa mission principale est d’assurer la réglementation et la modernisation des systèmes de commercialisation des produits vivriers.
À ce titre, la structure travaille sur six axes d’intervention, notamment la réglementation, la gestion du système d’information des marchés, la professionnalisation des acteurs du vivrier, la valorisation des produits vivriers, la promotion des infrastructures commerciales (des infrastructures de mise en marché des produits vivriers), et le partenariat.
L’OCPV est présent sur le territoire national à travers 14 représentations régionales à raison d’une antenne par district.
L’office assure également la gestion des centres de collecte et du groupage des produits vivriers à Méagui, Sinématiali et Kotobi. Notre siège est à Abobo PK18 route d’Anyama, Carrefour Agripac.
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