Africa-Press – Côte d’Ivoire. Doha a été, les 26 et 27 novembre 2024, le point de convergence des responsables anticorruption des États membres de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). À l’occasion de la Deuxième Réunion ministérielle sur ce thème, experts et décideurs se sont réunis pour réfléchir à des solutions concrètes contre ce fléau qui freine le développement économique et social.
Les discussions, placées sous le signe de la transparence et de l’efficacité, ont été lancées dès la première journée par des travaux préparatoires réunissant des hauts fonctionnaires. Parmi eux, le président de la haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Epiphane Zoro Bi Ballo, a été l’un des participants actifs. L’ancien président de la première édition de cette rencontre, Mazen Bin Ibrahim Al Kahmoos, a rappelé le caractère impérieux d’une mobilisation collective pour endiguer la corruption.
En marge des travaux, la diplomatie s’est intensifiée. Une rencontre notable a eu lieu entre Epiphane Zoro Bi Ballo et Hamad Ben Nasser Al Misnad, président de l’Autorité de contrôle et de transparence du Qatar (ACTA). Cet échange a permis de renforcer les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et le Qatar, tout en partageant des stratégies éprouvées en matière de gouvernance. Le Qatar a profité de cette occasion pour mettre en avant ses récentes réformes visant à consolider la gestion publique et à lutter efficacement contre la corruption.
Ce sommet a également souligné l’importance d’une harmonisation des politiques anticorruption entre les États membres de l’OCI. L’objectif est de poser les bases d’une coopération régionale renforcée, à travers des mécanismes partagés et des engagements mutuels.
Les participants ont également pris un moment pour découvrir une facette emblématique du Qatar: le Lusail Stadium. Véritable prouesse architecturale, ce site, qui a accueilli la finale de la Coupe du Monde 2022, illustre le potentiel d’une gestion rigoureuse des projets nationaux, loin des dérives de la corruption.
Doha, par son hospitalité et ses initiatives, a incarné durant ces deux jours l’esprit de collaboration internationale. Les conclusions de cette réunion ministérielle alimentent l’espoir de voir émerger des systèmes de gouvernance plus justes et transparents au sein des pays de l’OCI, marquant ainsi une avancée majeure dans la lutte contre la corruption.
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