Africa-Press – Côte d’Ivoire. Dao Ibrahim Kinan, fils de Bouaké, doctorant en sciences de gestion et directeur des études dans un groupe d’enseignement supérieur, se présente comme une figure montante de la scène politique locale. À la tête du parti Les Avertis, mouvement de centre gauche, il prône une politique d’équilibre, d’éthique et d’action concrète, loin des discours convenus. « Je suis formé par cette ville et fidèle à ses valeurs…» a fait savoir celui-là même qui est candidat aux élections législatives 2025 dans la circonscription de Bouaké commune.
Engagé depuis plusieurs années dans la société civile, Dao Ibrahim Kinan a fait de la jeunesse, de la paix et du développement local les piliers de son engagement. Pour lui, Bouaké mérite une gouvernance de proximité fondée sur la sincérité et les résultats.
Pour le président des Avertis, trois défis majeurs s’imposent à la capitale de la région de Gbêkê à savoir, une jeunesse talentueuse mais oubliée, en quête d’avenir et d’espérance; un fossé grandissant entre élus et citoyens, où la parole publique s’est éloignée de la réalité quotidienne; un potentiel économique et social sous-exploité, faute de vision claire et de dialogue constant. Face à ce constat, Dao Ibrahim Kinan appelle à une nouvelle façon de faire de la politique. « Le temps des promesses différées est révolu. Notre jeunesse a besoin d’opportunités, pas de slogans…» a-t-il martelé.
Il a également souligné que son projet politique repose sur trois axes majeurs: la création d’un Fonds du premier emploi, pour encourager et accompagner les premières embauches des jeunes diplômés, la simplification de la formalisation du secteur informel, afin d’offrir un statut et une protection aux travailleurs de ce secteur vital, la mise en place de permanences mensuelles à Bouaké, destinées à écouter les citoyens, informer et rendre compte des actions entreprises. Il prévoit également le lancement d’un Programme Jeunesse & Paix, initiative citoyenne pour promouvoir la cohésion sociale et le bon usage des réseaux sociaux.
Pour Dao Ibrahim Kinan, la politique doit redevenir un instrument de construction et non de confrontation. Dans un ton grave mais porteur d’espoir, il explique que « Il est temps de croire à nouveau. Le coût de la vie pèse, le chômage mine, les inégalités grandissent. Mais la résignation n’est pas une voie».
Pour finir, il a lancé un appel vibrant à toutes les forces vives de Bouaké. « À la jeunesse qui veut servir, aux femmes qui portent nos foyers, aux travailleurs, enseignants, artisans et commerçants: la politique ne doit plus se faire sans vous. Ensemble, redonnons à Bouaké sa dignité, sa voix et son espoir…» a-t-il souhaité. Avec cette vision tournée vers l’action et la proximité, Dao Ibrahim Kinan entend incarner le renouveau d’une génération décidée à replacer Bouaké au cœur de la nation.
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