Africa-Press – Côte d’Ivoire. La décision du Conseil constitutionnel de rejeter la candidature de Tidjane Thiam à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 a suscité une vive indignation au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA). Pour la formation politique fondée par Félix Houphouët-Boigny, cette décision constitue non seulement une atteinte grave au droit des électeurs d’exprimer leur choix, mais aussi un coup porté à l’alternance pacifique dont le pays a tant besoin.
Le lundi 8 septembre, le Conseil constitutionnel a publié la liste officielle des candidats retenus, écartant l’ancien banquier international au motif de sa radiation judiciaire de la liste électorale. Une décision que le PDCI-RDA juge incompréhensible, car selon lui, toutes les pièces exigées avaient été fournies en bonne et due forme. Face à ce revers, le parti a immédiatement réitéré son soutien total et sans condition à son président, estimant qu’il reste la figure la plus crédible pour incarner l’espoir d’un véritable changement démocratique.
Le rejet de Tidjane Thiam intervient dans un contexte politique où d’autres figures de l’opposition, dont l’ex-président Laurent Gbagbo, ont également été recalées pour diverses raisons. Le PDCI-RDA y voit une dérive dangereuse qui fragilise le processus électoral et qui risque de raviver les tensions dans un pays encore marqué par ses crises passées. Dans sa déclaration sont copie est parvenue à KOACI, le parti n’a pas manqué d’appeler la communauté nationale et internationale à mesurer la gravité de la situation et à encourager le dialogue inclusif pour éviter à la Côte d’Ivoire un nouvel épisode d’instabilité.
En dénonçant cette exclusion, le PDCI-RDA estime que c’est la seule véritable alternative pacifique qui vient d’être sacrifiée, celle de l’alternance démocratique par les urnes.
Le parti appelle ses militants, ainsi que tous les Ivoiriens attachés à la paix et à la justice, à demeurer mobilisés et déterminés afin que triomphent la démocratie et l’État de droit.
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