A sa fête de la Liberté, sans surprise Affi s’attaque à nouveau à Gbagbo

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A sa fête de la Liberté, sans surprise Affi s'attaque à nouveau à Gbagbo
A sa fête de la Liberté, sans surprise Affi s'attaque à nouveau à Gbagbo

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI) semble ne rien à proposer à ses militants si ce n’est à chaque sortie que de s’attaquer à son ancien mentor, Laurent Gbagbo.

Pascal Affi N’Guessan a remis une couche le week-end dernier lors de la fête de la liberté organisée à Abengourou.

Tout en reconnaissant que son retour au pays a contribué à l’apaisement de la vie politique en Côte d’Ivoire, l’ex Premier Ministre s’est illustré par tels propos :

« Plusieurs événements participent déjà de cet apaisement de notre vie politique. Le retour de Laurent Gbagbo a incontestablement contribué à la normalisation. L’audience que lui a accordée le président de la République a été sereine, tranquille, paisible, en un mot Républicaine. Ce retour était bien sûr un moment fort pour notre pays, que nous avons salué après l’avoir attendu et espéré comme un maillon essentiel de la réconciliation. Un an plus tard, c’est finalement devenu aujourd’hui un non-événement. Et le fait que la présence de Laurent Gbagbo soit un non-événement constitue en soi un gage d’apaisement de notre vie publique…

Même si on sent parfois chez lui la volonté de revanche, de semer des petites graines empoisonnées, de revenir sur des moments douloureux de notre histoire. On ne gomme pas sa nature profonde ; on ne réécrit pas davantage sa vision du monde.

Et nos visions sont radicalement différentes. Pour notre part, nous ne nous résoudrons jamais à ce que « la Côte d’Ivoire soit kidnappée » pour paraphraser l’expression de l’écrivain tchèque Milan Kundera, kidnappée par ceux qui, tout en parlant de réconciliation et de démocratie, gardent notre pays en otage de leurs ressentiments et demeurent prisonniers de leurs arrière-pensées et du boulet populiste qui les empêche d’avancer. Ce qui nous rassure, c’est que son discours n’a plus le même impact, la même portée, parce-que nos concitoyens savent que sa vie politique appartient au passé de la Côte d’Ivoire. Il y a un temps pour tout et je le dis sans animosité envers Laurent Gbagbo, le temps de la politique active est derrière lui. Pour ce qui nous concerne, nos chemins se sont séparés l’été dernier, très exactement le 9 août. Une rupture qu’il a voulue brutale, à son image. Une rupture qui, passé notre étonnement devant cette expression publique de tant de haines recuites et somme toute dérisoires, a marqué le temps de notre libération.

Nous avons retrouvé notre liberté. Chaque jour, nous continuons de savourer cette libération. Nous ne regrettons pas le départ de ceux qui ont en fait renié nos valeurs profondes », fin de citation.

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