Africa-Press – Côte d’Ivoire. Comme annoncé hier, la Commission européenne a annoncé ce mardi 10 juin l’ajout de plusieurs États à sa liste des pays « à haut risque » en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Parmi eux figurent quatre pays africains: l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Kenya, désormais classés aux côtés de Monaco, du Liban ou encore du Venezuela.
Pour le cas de la Côte d’Ivoire, il s’agit essentiellement du financement du Hezbollah (groupe classé terroriste, ndlr) par la diaspora libanaise implantée dans le Pays et non sa gestion interne assez largement saluée par les partenaires internationaux dont le FMI, la Banque Mondiale ou encore les agences de notations.
Nous apprenons que le Premier Ministre Mambé pilote actuellement une cellule via son Directeur Adjoint Philippe Pohan, dans laquelle sont associés les Ministères de la Justice, des Finances et des Mines en vue d’un rapport qui sera transmis à l’Union européenne. Il s’agit pour l’équipe réunie autour du Premier Ministre, de montrer les évidences en matière d’efforts de bonne gouvernance et de lutte contre les malveillances financières.
Nous apprenons également que la Cedeao s’est joint à cette dynamique et s’associera au rapport.
Tout indique, selon nos informations, que l’UE pourrait sous peu revoir sa copie et les USA œuvrent actuellement pour tenter d’enrayer ce fléau du financement du Hezbollah qui mine, malgré lui, le pays depuis des années.
Enfin, si certains tentent de faire des liens avec de récentes entreprises au Parlement européen par des opposants actuellement en France, nos sources de l’Union européenne rassurent qu’il n’en est rien.
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