Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’admission du Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) dans la commission électorale indépendante (CEI) était l’une résolution de la 5ᵉ phase du dialogue politique.
Dans une note d’information rendue publique le 14 septembre 2022, la CEI annonce le renouvellement et l’installation des commissions locales sur toute l’étendue du territoire national, du 21 au 26 septembre prochain, et une série d’activités relatives à la formation des commissaires locaux et à l’ouverture de la première session de la CEI.
Cette annonce faite par l’institution électorale inquiète le Parti de Gbagbo qui, dans une déclaration dont copie est parvenue ce lundi 19 septembre 2022, estime que cette note d’informations intervient alors même que le PPA-CI est dans l’attente de son admission à la CEI.
Le PPA-CI rappelle que pour le suivi de cette résolution à laquelle il accorde du prix, une délégation du parti conduite par l’honorable Georges Armand Ouegnin, vice-président de l’Assemblée Nationale, et comprenant le Président Exécutif du parti et le deuxième Vice-président du CSP et Porte-parole du parti, avait rencontré le Ministre de l’Intérieur, le 15 juin 2022, avec à l’ordre du jour, le rappel de ladite recommandation et la remise officielle du nom du représentant du parti au sein de la CEI.
« Alors que le PPA-CI est dans l’attente de l’exécution effective de cette résolution, la CEI produit un communiqué officiel le 14 septembre 2022, dans lequel, elle prévoit de procéder, au renouvellement des commissions locales et à leur installation dans les régions du 21 au 26 septembre prochain. Les commissions locales étant les déclinaisons territoriales de la Commission centrale, le PPA-CI s’interroge sur les raisons du renouvellement des celles-là alors que celle-ci doit se recomposer au préalable pour se conformer à la résolution du Dialogue Politique. », peut-on lire dans le communiqué, signé de Justin Koné Katinan, porte-parole du PPA-CI.
S’interrogeant sur les fondements de cette démarche de la CEI, le PPA-CI juge cette attitude du gouvernement inacceptable et interpelle le gouvernement sur sa responsabilité d’assurer la transparence des élections futures afin de préserver la paix sociale.
Enfin, le Parti de Gbagbo demande à la CEI de surseoir au renouvellement de ses structures locales en attendant la recomposition de la Commission Centrale conformément aux résolutions du dialogue politique.
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