Africa-Press – Côte d’Ivoire. La diaspora ivoirienne est estimée à 1.240.000 personnes, selon les chiffres de 2012. Un important potentiel humain qui pourrait contribuer à bâtir de “façon significative” l’économie nationale.
C’est dans ce sens qu’un atelier de validation de l’outil de mobilisation et de validation des compétences de la diaspora a été organisée vendredi 5 novembre 2021 par la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur, à la représentation permanente de la CEDEAO à Abidjan (Cocody-Corniche).
Une activité qui traduit la matérialisation de la politique en faveur des compatriotes de l’extérieur entreprise par le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.
Pour rappel, ladite politique s’articule autour de 4 axes majeurs. Pour en revenir à l’atelier, précisément à l’outil de mobilisation et de la valorisation des compétences de la diaspora, l’Ambassadeur Issiaka Konaté, Directeur général des Ivoiriens de l’extérieur a souligné que c’est une application internet interactive qui servira de vitrine en présentant notamment, les opportunités d’emplois.
Selon lui, il vient en complément à un autre outil élaboré en 2017 avec l’appui de l’OIM, la cartographie qui a permis le recensement de la diaspora et des secteurs d’activités de celle-ci.
En somme, a-t-il poursuivi, tout en touchant le volet identification de la diaspora, cet outil permet à vous les acteurs de l’offre et de la demande, “d’interagir en se croisant, en coordonnant vos actions”.
En tout cas, pour le diplomate ivoirien, c’est une aubaine qui permettra davantage l’accès à l’employabilité de la cible. Occasion pour lui de féliciter tous les participants pour “cette collaboration fructueuse qui permet d’aboutir à des pistes de solutions quant à la problématique de la mobilisation et de la valorisation des compétences de la diaspora, un sujet d’actualité.
La mise en œuvre de cette initiative est selon la Directrice de la mobilisation des compétences et de la valorisation de la diaspora, Sandra Folquet, est due au constat que les Ivoiriens établis ailleurs que dans leurs pays d’origine “regorgent d’un potentiel en capital humain important”.
À côté de cela, Mme Folquet a affirmé qu’il y a “la demande constante de compétence, au niveau national”.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press
