
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le président de la Transition Malienne, Assimi Goïta (Ph)
Les 46 soldats ivoiriens, détenus à Bamako et que le Mali accuse d’être des mercenaires, alors qu’Abidjan affirme qu’ils étaient en mission pour les Nations unies (ONU), ont été condamnés le vendredi 30 décembre à 20 ans de prison. Les trois soldates libérées en septembre ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.
Malgré cette décision de justice, il y avait une lueur d’espoir pour leur libération avant le 1er janvier 2023.
L’on s’attendait à ce que le président de la Transition Malienne leur accorde la grâce présidentielle afin qu’il regagne leur pays.
Mais à la surprise générale le chef de la junte au pouvoir n’a fait mention de leur cas lors de son traditionnel discours de nouvel an à la Nation.
Dans son discours de nouvel an à la Nation n’a aucunement évoqué la question des 46 soldats ivoiriens, détenus jusque-là à Bamako, la capitale. Ils déjouent ainsi les pronostics des observateurs qui l’avaient déjà prédit.
Lors de ses vœux à la nation, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que les 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali rentreront « bientôt » en Côte d’Ivoire.
« Grâce aux actions diplomatiques entreprises avec l’appui de dirigeants de plusieurs pays amis, notamment le président de la République togolaise, son excellence M. Faure Gnassingbé, trois soldats femmes ont été libérées en septembre dernier. Les 46 autres soldats regagneront bientôt le sol ivoirien », a déclaré Alassane Ouattara.
Pour rappel, dans le chantage que prétexte cette affaire, Bamako réclame toujours Karim Keïta, le fils de l’ancien chef d’Etat Malien IBK, aux autorités ivoiriennes pour le juger.
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