Les présidents des CEI réunis à Abidjan pour identifier les possibles actions futures du Fonds électoral pour l’Afrique

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Les présidents des CEI réunis à Abidjan pour identifier les possibles actions futures du Fonds électoral pour l'Afrique
Les présidents des CEI réunis à Abidjan pour identifier les possibles actions futures du Fonds électoral pour l'Afrique

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Symposium régional du Réseau des Structures de gestion électorale en Afrique de l’Ouest (RESAO) se tient à Abidjan autour du thème « Institutionnaliser les processus d’apprentissage pour améliorer la gestion électorale ». Ce Symposium, précède la 9ème Assemblée générale annuelle du RESAO, après celui qui s’est tenu en décembre 2022, à Grand-Bassam.

En choisissant ce thème, le RESAO souhaite tirer profit des expériences multiples ou des bonnes pratiques observées çà et là, en matière électorale et les mettre à la disposition des organismes de gestion électorale membres du Réseau. Précisément, en relation avec le mandat du RESAO qui est d’assurer la promotion d’élections libres et crédibles dans l’espace de la CEDEAO.

Selon Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, Président de la Commission Electorale Indépendante de Côte d’Ivoire (CEI), Président du Réseau des Structures de Gestion des Elections en Afrique de l’Ouest (RESAO), il s’agit d’aider les participants, membres des OGE à entreprendre des processus d’apprentissage efficaces, améliorer la compréhension des besoins de soutien que des organes de gestion des élections et d’autres parties prenantes peuvent avoir pour mener à bien les exercices d’apprentissage et identifier les besoins électoraux régionaux et les possibles actions futures du Fonds électoral pour l’Afrique.

Au-delà des grands efforts du Réseau de s’autoévaluer régulièrement, d’échanger les bonnes pratiques et de l’accompagnement des partenaires pour améliorer les processus électoraux, force est de constater que d’importants défis demeurent sur l’issue des résultats des scrutins.

«En effet, les expériences politiques dans notre espace communautaire questionnent sur la compréhension et l’appropriation des règles par tous, certes par le personnel électoral mais également par les acteurs politiques, les Institutions de l’Etat et par nos concitoyens en général. En la matière, la compétition électorale est toujours passionnée. Vous constaterez que, sous certains cieux, le contentieux électoral est déféré à la censure des juridictions compétentes pour y être encadré par les règles de la démocratie, et sous d’autres, malheureusement, les contestations s’opèrent par les voies non légales. Et heureusement ou malheureusement pour repartir des années après vers des élections », a expliqué, le Président de la CEI.

Au regard des expériences passées et eu égard à la qualité des experts et intervenants présents, il ne doute point que tous les objectifs identifiés seront atteints et que le RESAO en sortira renforcer dans ses capacités opérationnelles et stratégiques à l’issue de ces échanges.

Cet exercice intellectuel et de partage d’expériences durera une journée et demie, c’est-à-dire les 20 et 21 novembre 2023. Ensuite, le Symposium laissera place, l’après-midi du 21 novembre, à l’Assemblée générale du RESAO qui a lieu.

Il convient de noter que, élu il y a deux ans par ses Pairs du RESAO en tant que Président, le mandat de Ibrahime Coulibaly-Kuibiert prendra fin à l’issue de cette assemblée générale.

Carol Flore-Smereczniak, Représentante Résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, son Excellence Mathias VELTIN, Ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire et son Excellence Francis Gabriel OKE, Représentant Permanent de la Commission de la CEDEAO près de l’Union africaine ont pris part à cette cérémonie d’ouverture du Symposium qui sera organisé autour de tables rondes sur des thèmes spécifiques, chacune animée par un modérateur et réunissant des intervenants pour faire des présentations suivies de discussions générales autour du thème spécifique.

En prenant la parole, Mathias VELTIN, Ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire a annoncé le lancement du Fonds africain pour les élections car l’organisation des élections constitue un défi majeur. Selon lui, ce fonds va renforcer qualitativement les acteurs des processus électoraux. Quant au représentant de la CEDEAO, a salué le travail fait par les responsables des commissions électorales indépendantes. Selon lui, de 1990 à ce jour, ce sont 31 présidents sortants qui ont perdu les élections. Il a donc salué, le Président sortant du Libéria qui a félicité son adversaire qui l’a battu dans les urnes.

«Au Libéria, la Commission électorale indépendante a fait un travail exemplaire. L’entité en charge des élections doit être indépendante », a conclu, Francis Gabriel Oké, Représentant Permanent de la Commission de la CEDEAO près de l’Union africain.

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