Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) a signé, le lundi 10 novembre 2025, un important accord de partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) à Abidjan, visant à améliorer la santé sexuelle et reproductive des jeunes apprenants en Côte d’Ivoire et à renforcer leur protection contre les violences basées sur le genre (VBG).
Lors de la cérémonie, le ministre N’Guessan Koffi, en charge du METFPA, a salué cette nouvelle phase de coopération qui s’inscrit dans le cadre du 9ème programme de partenariat entre l’UNFPA et la Côte d’Ivoire, couvrant la période 2026-2030. Il a souligné que cet accord marquait un tournant dans l’engagement commun pour le bien-être des jeunes, leur inclusion dans la société et la promotion de leurs droits. Il a également ajouté que la formation des jeunes ne doit pas se limiter à l’enseignement d’un métier, mais inclure également des éléments fondamentaux tels que la protection, le respect de l’autre et l’éducation à la citoyenneté responsable.
Cécile Compaoré, la représentante résidente de l’UNFPA, a expliqué que ce partenariat avec le METFPA est stratégique. Selon elle, l’intégration du secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans le programme de santé sexuelle et reproductive est essentielle pour garantir un accès équitable aux services de santé pour les jeunes, tout en les protégeant contre les violences sexistes. Elle a également précisé que cette collaboration vise à rendre les interventions durables et efficaces, grâce à une appropriation locale et à une responsabilisation des acteurs concernés.
Dans le cadre de ce partenariat, des initiatives importantes ont déjà été mises en place. Le ministère a notamment renforcé les services de santé sexuelle et reproductive dans trois établissements pilotes (Jacqueville, Yopougon et Cocody) en fournissant des équipements médicaux nécessaires à la prévention et à la prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST), du VIH/Sida, des grossesses précoces et des violences basées sur le genre. De plus, une cinquantaine d’encadreurs et de superviseurs de clubs « Genre & Santé » ont été formés et outillés pour transformer ces clubs en véritables espaces de leadership, d’éducation à la vie et de changement social.
Ce partenariat démontre l’engagement des deux parties à offrir aux jeunes les outils nécessaires pour un avenir plus sûr, sain et responsable, tout en soutenant les efforts de prévention et de prise en charge des VBG dans les établissements scolaires et de formation professionnelle.
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