Africa-Press – Côte d’Ivoire. Une délégation officielle congolaise conduite par le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso a été reçue en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara ce jour au Palais présidentiel d’Abidjan, dans le cadre d’une mission diplomatique visant à renforcer les liens bilatéraux entre la République du Congo et la Côte d’Ivoire, et à solliciter un soutien crucial pour la candidature de Firmin Édouard Matoko à la Direction générale de l’UNESCO.
Placée sous le signe de la sagesse et de la coopération panafricaine, cette rencontre a été l’occasion pour la délégation congolaise de « s’abreuver à la sagesse africaine », selon les propres mots des émissaires venus transmettre un message personnel du président Denis Sassou N’Guesso. Les représentants congolais ont exprimé leur reconnaissance à l’égard du président Ouattara, qualifié de « géant du continent », pour sa vision lucide et son engagement en faveur de la stabilité régionale.
Face à un contexte international marqué par des crises multidimensionnelles, la discussion a mis en lumière la nécessité pour l’Afrique de capitaliser sur l’expérience de ses dirigeants. Le président Ouattara a rappelé l’importance de faire preuve de sérénité, de lucidité et de responsabilité dans la gestion des défis contemporains, réitérant ainsi les enseignements de feu le président Félix Houphouët-Boigny, qui avait alerté dès 1986 sur les bouleversements à venir et l’impératif de cohésion au sein des élites africaines.
Point central de la visite, la délégation congolaise a présenté la candidature de Firmin Édouard Matoko à la direction générale de l’UNESCO, à quelques mois de l’élection prévue à l’automne 2025. Ancien haut responsable au sein de l’organisation onusienne, Matoko est décrit comme un « chevalier » aguerri, profondément engagé en faveur de l’éducation, du développement durable et de la valorisation du capital humain.
Selon la délégation, il est essentiel, en cette période de turbulences, de confier l’avenir de l’UNESCO à un cadre expérimenté, connaissant à la fois les rouages internes de l’organisation et les réalités du continent africain. « On ne change pas de cheval au milieu du gué », a-t-on rappelé avec insistance, en écho à une célèbre maxime américaine reprise pour illustrer l’importance de continuité et de compétence à la tête d’institutions en crise.
Le président Ouattara a salué la démarche et exprimé un soutien clair à la candidature de Matoko, mettant en avant les liens historiques et fraternels entre les deux nations, mais aussi la contribution de Matoko à la visibilité de l’Afrique au sein de l’UNESCO, notamment à travers son rôle lors des récentes éditions du Prix Félix Houphouët-Boigny.
La délégation congolaise est repartie satisfaite de cette entrevue, réconfortée par l’engagement du président Ouattara et plus que jamais déterminée à porter haut la voix de l’Afrique dans les instances internationales.
Unité, sagesse et engagement panafricain: tels sont les piliers mis en avant lors de cette rencontre, dans l’optique de faire de l’Afrique une force de proposition et de leadership dans le concert des nations.
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