
Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’on en sait un peu plus sur les raisons qui ont motivé la Cour de justice de la CEDEAO sur sa décision de reporter au 26 juin 2025, l’audience portant sur l’affaire État de Côte d’Ivoire contre Mamadou Coulibaly, concernant l’annulation du parrainage citoyen en Côte d’Ivoire.
La demande de report a été formulée par la défense de l’État ivoirien, représentée par Maître Abdoulaye Ben Méité, dans un courrier daté du 13 mai. Dans ce document, l’avocat a sollicité auprès du greffier en chef de cette Cour, un délai supplémentaire pour « soigner efficacement » les intérêts de son client.
Dans sa lettre, Maître Ben Méité a écrit: « Relativement à l’affaire visée en image, j’ai l’avantage de vous informer que je viens d’être constitué pour soigner les intérêts de la Côte d’Ivoire, défendeur dans ladite cause. En raison de ma récente saisine et afin de soigner efficacement les intérêts de mon client, je vous saurai gré de transmettre à la Cour, ma présente demande de report de ladite audience de préférence de quinzaine ou à toute autre date votre meilleure convenance».
Une demande à laquelle les juges ont manifestement accédé.
Il convient de souligner que l’équipe juridique chargée de représenter l’État de Côte d’Ivoire dans cette affaire est dirigée par le cabinet d’avocats SCPA KEBET et MEITE. Cette équipe se compose de Maître Hawaba Kebet et Maître Abdoulaye Ben Méité (avocats associés), ainsi que de Maître Elogne Serge N’douba (avocat collaborateur) et Maître Konan Niamkey (avocat-stagiaire).
Ce report soulève des questions sur les enjeux entourant le parrainage citoyen en Côte d’Ivoire et met en lumière l’importance de la préparation juridique dans les affaires devant les instances internationales. Les yeux sont donc rivés sur cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique ivoirien.
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