Réactivation de la carte de résident, la CONASU salue la décision de Ouattara et appelle les ressortissants de la CEDEAO au calme

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Réactivation de la carte de résident, la CONASU salue la décision de Ouattara et appelle les ressortissants de la CEDEAO au calme
Réactivation de la carte de résident, la CONASU salue la décision de Ouattara et appelle les ressortissants de la CEDEAO au calme

Africa-Press – Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, la carte de résident anciennement appelée carte de séjour, instituée en 1990, a récemment été réactivée. Cette carte selon le gouvernement, vise à assurer un meilleur contrôle du flux migratoire et une maîtrise de la traçabilité des personnes physiques séjournant sur l’ensemble du territoire national.

Elle permet en outre, de lutter contre la fraude sur l’identité et de juguler la question de l’immigration clandestine. La population concernée par ce dispositif, est celle issue de l’espace hors CEDEAO, estimée selon le recensement de 2014 à 1,098 millions.

Mais à peine la campagne d’information et de sensibilisation des populations cibles entamée, le 13 février dernier pour amener ceux-ci à se munir de cette carte, que des voix ont commencé à se faire entendre dans le sens de la dénonciation dudit instrument.

Cette attitude a poussé la Coalition Nationale pour le Sursaut ( CONASU), présidée par Zanga Coulibaly à sortir de son silence. Dans une déclaration dont Koaci.com a reçu copie, cette organisation a tenu à apporter tout son soutien au chef de l’État Alassane Ouattara et son gouvernement, pour la réactivation de la carte de résident.

«La Coalition nationale pour le sursaut (CONASU) voudrais signifier aux populations vivant en Côte d’Ivoire que cette opération a existé et a traversé tous les pouvoirs qui se sont succédé et n’est dirigée contre personne. Au contraire, elle permet aux autorités de planifier un développement harmonieux pour tous. Par conséquent, la CONASU salue la décision républicaine du président Alassane Ouattara et du gouvernement”, lit-on dans la déclaration.

Mieux, cette organisation «invite le gouvernement à accentuer cette opération, en créant un cadre de contrôle plus intense, pour une meilleure maîtrise des flux migratoires vers notre pays et lutter contre la menace djihadiste en Côte d’Ivoire ».

Elle encourage en sus, tous ceux qui sont concernés par ladite disposition, notamment les populations hors CEDEAO vivant en Côte d’Ivoire, «à se conformer à la décision en allant remplir leur devoir en toute quiétude pour une Côte d’Ivoire en paix, stable et qui sait accueillir ses frères ».

Relativement à la rumeur selon laquelle la carte de résident pourrait s’étendre aux populations de la CEDEAO, la CONASU dans sa déclaration a tenu à rassurer cette communauté.

«La CONASU demande aux frères de la CEDEAO de garder leur calme car, le gouvernement de Côte d’Ivoire respectueuse des conventions de libre circulation des populations des États membres de l’organisation sous- régionale, travaille pour le bien-être de tous ceux qui vivent sur le territoire national », précise le communiqué.

La coalition dirigée par Zanga Coulibaly, n’a pas manqué d’appeler les leaders d’opinion «à savoir raison garder en mettant en priorité l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne ».

A en croire les dernières statistiques du recensement de 2014, seules 17.000 personnes sur une population hors CEDEAO estimée à 1,098 millions se sont faites enrôler pour la carte de résidant soit moins de 2%.

S’agissant des coûts, selon le directeur de l’Office National de l’État Civil et de l’identification (ONECI), Christian Agoh, ils sont de 300.000 FCFA pour tous les étrangers hors CEDEAO, 150.000 FCFA pour les Français qui ont bénéficié d’une dérogation et 35.000 FCFA pour les Français et les coopérants français.

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