Réné Bourgouin, Président de la HACA annonce que des discussions sont en cours pour la réduction des droits de diffusion

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Réné Bourgouin, Président de la HACA annonce que des discussions sont en cours pour la réduction des droits de diffusion
Réné Bourgouin, Président de la HACA annonce que des discussions sont en cours pour la réduction des droits de diffusion

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Réné Bourgouin, Président de la HACA annonce que des discussions sont en cours pour la réduction des droits de diffusion, comme souhaité par les éditeurs

Réunis à Abidjan dans le cadre de leur 3e Assemblée générale et après jours d’échanges et travaux, les membres du Réseau africain des télédiffusions (RAT), présidé par Adama Ouédraogo, Directeur général de la Société burkinabé de télédiffusion, ont été reçus cet après-midi par la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), avec à sa tête son Président, Réné Bourgouin.

Au cours de cette séance de travail, plusieurs sujets d’intérêt commun ont été évoqués entre les membres du Réseau et les responsables de la HACA. Ce sont des sujets très importants qui ont trait à l’avenir de la Télévision numérique terrestre (TNT), qui ont trait également aux recouvrements, à la viabilité des sociétés de diffusion qui rencontrent beaucoup de difficultés.

Au terme de cette rencontre, le Président de la HACA a confié à KOACI que ces échanges permettront au Réseau d’aller de l’avant, de faire face aux défis qui sont les tiens.

En matière de recouvrement, Réné Bourgouin a affirmé qu’une société ne peut fonctionner si elle n’a pas de ressources, or les ressources de l’IDT proviennent des subventions de l’État, des droits de diffusion, qu’elle se doit de recouvrer auprès des opérateurs de la TNT.

Prenant l’exemple de la Côte d’Ivoire, le Président a indiqué que le problème qui se pose dans son pays, c’est que les droits de diffusion qui avaient été fixés ont été jugés très élevés par les éditeurs qui sont assujettis au paiement de ces droits.

«Et à la vérité, ces droits sont quelque peu élevés. Les éditeurs ont saisi le Gouvernement à l’effet d’examiner cette doléance qu’ils font pour qu’il y ait une réduction sensible de ces droits. Les discussions sont en cours, elles ne sont pas achevées, lorsqu’elles seront achevées et un montant définitif aura été arrêté, alors le régulateur que nous sommes prendra ses responsabilités et exigera de ces éditeurs, le paiement des droits fixés par le Gouvernement, faute de quoi, les sanctions prévues par la loi seront appliquées. Ces sanctions peuvent aller jusqu’au retrait de l’autorisation », a expliqué, le Président de la HACA.

Il a enfin révélé, sans le citer, qu’un diffuseur sur les sept présents sur la TNT a son modèle économique qui bat de l’aile et les six autres s’en sortent bien. Selon lui, cette situation est due à une absence d’une mesure d’audience et de référence.

Entre les régulateurs, les éditeurs de services et les sociétés de diffusion, il y a un lien ombilical. Adama Ouedraogo, Président du RAT, Directeur général de la Société burkinabé de télédiffusion a déclaré que les membres sont venus auprès de la HACA pour présenter les conclusions de leurs travaux et recueillir ses orientations et conseils afin de consolider davantage le Réseau.

«Il y a deux sujets assez importants qui ont été développés et échangés. Nous pensons qu’avec les orientations, les conseils que le Président nous a donnés, nous permettra davantage d’être unis pour relever les défis qui minent le secteur de la Télévision numérique terrestre (TNT) », a-t-il mentionné.

Les défis de la TNT dans la sous-région sont énormes. Selon Adama Ouédraogo, la TNT se veut plus proche des citoyens à travers la diffusion de la Télévision numérique terrestre, du coup, il va falloir qu’il y ait des mécanismes pour soutenir l’ensemble des sociétés de diffusion.

« Les enjeux sont énormes, non seulement, il y a ce problème de viabilité économique, les questions de recouvrement des redevances des éditeurs de services qui pour le moment avec la mise en œuvre de la TNT dans les pays sont les seuls produits qui nous permettent de vivre alors qu’il faut réfléchir à d’autres mécanismes pour assurer une pérennité, une viabilité à longue durée des sociétés de diffusion », a insisté, le Président de la RAT.

Il a soutenu que lors des trois jours d’échanges, les pays membres ont fédéré leurs énergies et se sont donnés des solutions pour qu’ils puissent aller vers le déploiement d’autres multiplexes.

« Ce qui va nous permettre d’expérimenter d’autres produits, comme l’exploitation de la fibre optique, les fournisseurs d’accès Internet qui va nous permettre d’avoir d’assez de revenus conséquents pour assurer notre viabilité », a conclu, M. Ouédraogo.

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