Soldats ivoiriens pris en otage au Mali, la CONASU renonce au sit-in de l’ambassade du Mali et accuse

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Soldats ivoiriens pris en otage au Mali, la CONASU renonce au sit-in de l'ambassade du Mali et accuse
Soldats ivoiriens pris en otage au Mali, la CONASU renonce au sit-in de l'ambassade du Mali et accuse

Africa-Press – Côte d’Ivoire. En lieu et place de l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire où la Coalition nationale pour le sursaut (CONASU) devrait tenir un sit-in ce jour pour protester contre la détention des 46 soldats ivoiriens injustement détenus, voire otages au Mali, un rassemblement a eu lieu ce lundi à la mairie d’Attecoubé.

Au cours de cette rencontre, les responsables de la CONASU ont donné les raisons de la non tenue de leur mouvement et annoncé le report de leur activité à l’ambassade du Mali à une date ultérieure.

« Le sit-in de la CONASU a été prévu ce jour, lundi 17 octobre 2022, dans les locaux de l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire et nous l’avions annoncé depuis le vendredi 14 octobre dernier. Des informations en notre procession font états de ce que, des individus ont planifié et orchestré un plan funeste pour créer le chaos dans notre pays à travers notre manifestation. La CONASU, respectueuse de la discipline et l’ordre public, a décidé de reporter le sit-in à une date ultérieure. Nous disons d’abord merci à nos membres. Nous disons merci aux Ivoiriens pour leur détermination et nous portons à l’intention de l’opinion nationale et internationale du report du sit-in de ce lundi 17 octobre. La CONASU réitère, demande toutefois à l’ambassade de fermer ses portes. Nous demandons au chargé des affaires de rentrer au Mali. La CONASU demande aux Ivoiriens de rester mobilisés et d’être toujours solidaires des 46 soldats injustement incarcérés à Bamako », s’est justifié, Zanga Coulibaly, entouré des présidents Cissé Zoumana, M’gbala Kouamé, Bamba Gaoussou, Jean-Luc Gogoua, N’zrama Koussoum, Traoré Kalimou et Atchori Atchori.

Le présidium précise enfin qu’il n’est pas question pour ses membres et lui de prêter le flan aux oiseaux de mauvais augures pour se servir du prétexte du sit-in pour créer la chienlit en plein cœur de la capitale économique de la Côte d’Ivoire.

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