Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’évolution des institutions internationales comme l’Onu, la Banque mondiale ou le FMI passe par le respect du sentiment de souveraineté qui s’est développé en Afrique, a déclaré à Sputnik Afrique le président de la Fondation Brazzaville, à l’issue d’une réunion du G20 à Johannesburg.
« L’absence d’une participation effective de l’Afrique » aux institutions internationales d’après la Seconde Guerre mondiale « pose un grave problème », a déclaré ce vendredi 21 février à Sputnik Afrique Jean-Yves Ollivier, président de la Fondation Brazzaville, alors que la réunion ministérielle du G20 s’achève à Johannesburg.
« On peut inclure cela dans une réflexion générale quant aux accords de Bretton Woods […]. Il n’y a pas de doute qu’il faudra réviser ces accords. C’est d’ailleurs la position pas seulement des Américains, mais également des Africains, puisque ça a été exprimé à plusieurs voix, à plusieurs occasions », a-t-il fait remarquer.
Dans ce sens, l’Afrique du Sud, qui préside le G20 cette année, « va regarder, peut-être, au nom de l’Afrique », précise Jean-Yves Ollivier, commentant les résultats de la réunion ministérielle du G20 qui s’est tenue à Johannesburg.
« Il y a eu un sentiment de souveraineté qui s’est développé en Afrique. Et c’est peut être le mot principal qu’il faut retenir, c’est à dire la volonté africaine d’assurer sa souveraineté », note-t-il.
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