Africa-Press – Côte d’Ivoire. La poursuite des débats tant attendus dans l’affaire Issiaka Diaby, Président du Collectif des Victimes en Côte d’ivoire (CVCI) et ses travailleurs contre Chaabi Hussein Kalil et plusieurs autres personnes pour ” violences et voies de fait “, n’a finalement pas eu lieu aujourd’hui, comme prévu.
L’affaire a été à nouveau renvoyée au 06 mars 2023 à la demande des conseils de la partie adverse, en vue de consulter les pièces exigées au précèdent procès, qu’ils ont reçu tardivement.
Le juge a donc renvoyé l’affaire au 6 mars 2023, pour la poursuite des débats, en présence ou non d’un des avocats.
En attendant, cet autre procès, le Président du Collectif des Victimes en Côte d’ivoire (CVCI) a expliqué à la presse son mécontentement peu après sa sortie d’audience.
Pour lui, la partie adverse mène « des actions dilatoires », toute chose qu’il juge « inacceptable », estimant que « c’est un jeu»
« Pour moi ça suffit. Vraiment on a patienté. L’accès à la justice est un droit fondamental. Lorsque Les actions de la justice sont entravées par de petites manigances, il faut que le juge soit vigilant pour mettre fin à ces agissements qui n’honorent le système judiciaire et qui constituent un acte réfractaire grave à l’encontre des droits des travailleurs et des créanciers aussi», a martelé, Issiaka Diaby qui a au passage rappelé les difficultés qu’il traverse, suite à des engagements avec des banques
«J’ai pris la société, j’ai pris une dette de 1 milliard 800 dans des banques, je devais payer sur deux ans. Idem pour les impôts. Mon code importateur et tous les documents qui permettent de mener d’autres activités sont bloqués depuis trois ans. Y compris les travailleurs qui sont dehors depuis trois ans. Alors que la partie adverse est dans l’usine en train de travailler, dans laquelle usine, moi et des travailleurs nous avons été expulsés avec des armes de guerre», a-t-il conclu.
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