Africa-Press – Côte d’Ivoire. À plus de 3 ans de l’élection présidentielle de 2025, la candidature de Laurent Gbagbo, ancien président de la République, et président fondateur du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), préoccupe déjà des mouvements de soutien proches du RHDP, comme Force 2015.
Dans le cadre de la tournée d’investiture des coordinations de son mouvement à Port-Bouët, le Président Zanga Coulibaly a invité le Secrétaire général du Parti des peuples africain-Côte d’Ivoire (PPA-CI) ainsi que les cadres de cette formation politique à rétablir la vérité face à leurs militants et sympathisants en ce qui concerne la candidature de Gbagbo en 2025.
Prenant appui sur les explications données par Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante, et ayant pour référence la constitution de 2000, Zanga Coulibaly a affirmé que la situation juridique actuel de Laurent Gbagbo le disqualifie de la course à la présidentielle prochaine.
« Il ne faut pas mentir aux militants du PPA-CI. Il faut leur dire clairement que Laurent Gbagbo est peut-être leur candidat naturel, mais actuellement où nous parlons, il n’est pas éligible parce qu’il a bénéficié que d’une grâce présidentielle qui n’a pas annulé son casier judiciaire. D’ailleurs, c’est grâce à la 3e République, sous Alassane Ouattara que Gbagbo peut prétendre être candidat. Sinon, la Constitution de 2000 sous le général Robert Gueï exclut littéralement votre pseudo-candidat à la présidentielle de 2025, puisqu’il a plus de 75 ans », s’est justifié, le Président Zanga Coulibaly, pour répondre au Secrétaire général du PPA-CI qui a annoncé à Yopougon que le candidat de son parti est bel et bien l’ancien président de la République.
Il faut rappeler que l’ancien Président de la République, Laurent Gbagbo a été retiré du listage électoral en raison de sa condamnation à 20 ans de prison suivie d’une peine de privation de ses droits civiques dans le cadre de l’affaire dite du ‘’braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest’’ (BCEAO).
De retour dans son pays après une dizaine d’années de bataille judiciaire à la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo, a bénéficié d’une grâce présidentielle à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du pays, en lieu place d’une amnistie.
Selon le Président de Force 2015, le Président du PPA-CI est purement et simplement forclos pour la prochaine course au fauteuil présidentiel de 2025.
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