Africa-Press – Côte d’Ivoire. Désormais, à l’Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), il ne se passe plus de mois sans qu’on assiste à des bisbilles entre la direction et le syndicat des agents. En effet, après le statut général de la fonction publique dont le syndicat continuerait toujours de réclamer l’application pour les fonctionnaires de cet Établissement public national, ce serait au tour du communiqué de l’ARTCI relatif à l’utilisation de la biométrie d’avoir du mal à être respecté.
Selon le secrétaire général du SYNA-OCPV, Amani Konan, suite à la publication par la presse du communiqué de l’ARTCI interdisant l’utilisation de la biométrie comme moyen de contrôle de présence au poste dans les services publics et privés, les agents avaient commencé à ne plus pointer avec la biométrie, choisissant de se limiter à la signature du cahier d’émargement pour marquer leur présence au travail.
Mais récemment, certains parmi ces travailleurs auraient été interpellés par la haute direction de l’OCPV qui aurait menacé de faire des prélèvements sur leurs accessoires de salaires à la fin du mois de septembre 2024.
Face à cette situation, le SYNA-OCPV a adressé un courrier au directeur général de l’OCPV pour mettre à sa disposition le communiqué tiré du site officiel de l’autorité de régulation: www.artci.ci.
Selon le secrétaire général du SYNA-OCPV, en réponse à ce dernier courrier, le directeur a plutôt demandé pour sa part au syndicat d’apporter le communiqué dûment signé de la main de la directrice générale de l’ARTCI avec le sceau de l’institution qui fait foi de son authenticité et promet de prendre des sanctions à la fin de ce mois contre tous les agents qui, respectant le communiqué de l’ARTCI et par crainte de partager leurs données à caractère personnel, refusent d’utiliser la biométrie à leur arrivée au service et à leur départ du service.
Au moment où nous mettons sous presse, le syndicat national des agents de l’OCPV aurait adressé un courrier à la directrice générale de l’ARTCI pour l’interpeler sur la situation à l’OCPV. Nous y reviendrons.
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