Arrestation de deux gendarmes au Burkina, les controverses banalisées par le porte-parole du Gouvernement

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Arrestation de deux gendarmes au Burkina, les controverses banalisées par le porte-parole du Gouvernement
Arrestation de deux gendarmes au Burkina, les controverses banalisées par le porte-parole du Gouvernement

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Depuis le 19 septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés à la frontière avec le Burkina Faso. Ils ont été appréhendés sur un site d’orpaillage qui borde les deux pays. Transférés dans une villa à Ouagadougou, ils sont toujours en détention.

Après plus d’un mois de détention, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a confié ce jour à la presse à l’issue d’un conseil des ministres, que les discussions sont en cours pour retour en famille des deux soldats ivoiriens.

Il a rassuré les familles des deux gendarmes, «qu’il n’y a pas d’inquiétude sur leur intégrité physique » et a déclaré que ceux qui rêvent de voir «nos frontières s’embraser, ils peuvent rester dans leur chimère, car, il n’en sera rien ».

«Lorsque vous prenez la gouvernance du Président Alassane Ouattara, il y’a une seule piste, c’est le Dialogue. C’est la diplomatie, c’est la concertation, c’est la discussion. Il n’y en a pas d’autre. Nous sommes engagés dans cette voie qui est certes longue, mais c’est la voie qui la moins coûteuse en termes de dégâts collatéraux. C’est la voie qui est la plus sure et c’est la voie qui provoque le moins de problèmes après des événements. Nous avons connu le malheureux événement, la détention de nos 49 soldats. Ça pris le temps que cela a pris mais nos soldats sont rentrés, parce que nous sommes engagés dans la voie de la discussion, dans la voie de la négociation. Pour être fidèle à la gouvernance du Président Ouattara, il n’y a pas d’autres voies que celle de la discussion, que celle de la concertation, que celle de la diplomatie et celle de la négociation. Donc ceux qui rêvent de voir nos frontières s’embraser, ils peuvent rester dans leur chimère. Il n’en sera rien. Ce sont des pays voisins avec lesquels nous avons toujours eu de bonnes relations. Quelques accidents de parcours, aussi frustrants qu’ils puissent être pour nos égos ne devraient pas remettre en cause, toutes ces dizaines d’années de bon voisinage que nous avons eu. C’est vrai que pour arriver, justement, pour emprunter cette voie de la diplomatie, de la discussion et de la négociation, il faut parfois dépasser ses égos. Les discussions se poursuivent, nous avons et je le dit à l’attention des familles de ses deux gendarmes, les nouvelles les concernant sont bonnes. Il n’y a pas d’inquiétude sur leur intégrité physique. Nous allons continuer les discussions jusqu’à ce qu’ils reviennent à la maison. La Côte d’Ivoire est un pays qui est engagé dans la protection de ses citoyens quels qu’ils soient. Il y a un an, quand on regarde toute l’énergie que le chef de l’État a mise pour faire entrer des citoyens qui s’étaient auto exilés, vous pouvez comprendre que la même énergie peut être déployée pour faire entrer des citoyens qui se retrouvent accidentellement pris en otage dans certains pays voisins. Nous garderons la même posture, celle de la discussion, celle de concertation, jusqu’à ce que nous obtenions, notre résultat, celui du retour en famille de nos deux gendarmes. Ça va être long, ça peut être long, mais gardons espoir, parce que c’est la voie la moins coûteuse », a expliqué, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

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