Africa-Press – Côte d’Ivoire. À Abobo, dans la nuit du 25 au 26 août, le siège de la Coordination des Associations de Personnes Handicapées de Côte d’Ivoire (CAPH-CI) a été violemment pris pour cible. Des intrus ont forcé les portes, bouleversant les locaux et emportant du matériel indispensable à la gestion quotidienne d’une organisation déjà fragilisée.
Au-delà de la perte matérielle – ordinateurs et équipements volés – c’est toute une communauté qui se retrouve affaiblie. Car la CAPH-CI n’est pas une structure ordinaire: elle porte la voix et les espoirs de milliers de personnes vivant avec un handicap et d’enfants qui comptent sur elle pour accéder à un minimum d’égalité des chances. Ces dernières semaines encore, elle mobilisait ses forces pour préparer la rentrée scolaire en collectant des kits pour les familles les plus démunies.
La Direction exécutive, profondément affectée, a déposé plainte et appelle à la vigilance de tous. Une enquête est ouverte, mais l’organisation tient surtout à rappeler que sa mission ne s’arrêtera pas malgré cette épreuve. Les responsables promettent de renforcer la sécurité du site et de maintenir leurs actions, même dans la difficulté.
Ce cambriolage, au-delà de l’acte criminel qu’il représente, pose une question brûlante: comment protéger et soutenir les structures qui se battent chaque jour pour les plus fragiles? La CAPH-CI, aujourd’hui meurtrie, a besoin d’un nouveau souffle. Plus que jamais, un élan de solidarité des institutions, des partenaires et des citoyens est attendu pour que la flamme de l’inclusion ne s’éteigne pas.
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