
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Malgré leur déguerpissement par la mairie, des ferrailleurs de la casse d’Abobo font toujours de la résistance. Depuis quelques jours, les agents des forces de l’ordre déployés sur le site sont obligés d’utiliser des grenades lacrymogènes pour les empêcher de se réinstaller.
D’hier à aujourd’hui, l’atmosphère était tendue entre ces ferrailleurs hors la loi et les agents des forces de l’ordre. Les hommes en treillis ont usé de grenades lacrymogènes. Le problème, les populations vivant dans les environs de la casse paient pour ces ferrailleurs.
Les populations sont obligées d’inhaler les gaz. C’est du moins le constat fait aujourd’hui par KOACI. Les élèves d’une école privée située dans les encablures de la casse sont également victimes de ses odeurs suffocantes produites par les gaz lacrymogènes.
Hier, comme relaté à KOACI, le scénario était identique. Tout ceci par la faute de ferrailleurs déguerpis qui refusent de rejoindre leur nouveau site sous prétexte qu’il est éloigné.
Notons enfin que lors du déguerpissement des ferrailleurs, des armes de guerre et des munitions avaient été découvertes sur le site.
Wassimagnon
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