Liberté de la Presse et Professionnalisme Indispensables

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Liberté de la Presse et Professionnalisme Indispensables
Liberté de la Presse et Professionnalisme Indispensables

Africa-Press – Djibouti. Le directeur de la communication et des médias, Ibrahim Miyir Ali, a salué lundi les réalisations du ministre de la Communication, Radwan Abdillahk Bahdon, à l’occasion de la 6e Journée nationale de la presse.

S’exprimant devant un parterre de journalistes et d’invités, M. Miyir, éditorialiste politique et responsable de la direction en charge de l’organisation de l’événement, a estimé que la tenue régulière de cette Journée nationale, « maintenue depuis six années consécutives », constituait « une des preuves tangibles des avancées réalisées depuis que le ministre Bahdon est à la tête du département ».

La presse nationale, a-t-il rappelé, a accompagné « toutes les grandes étapes de la construction de l’Etat », jouant tour à tour un rôle de témoin, d’acteur et de vigie des mutations politiques, sociales et économiques du pays. « Elle a contribué à forger la conscience nationale et à renforcer la cohésion sociale », a-t-il souligné.

Dans un contexte marqué par l’essor du numérique et la multiplication des sources d’information, le directeur de la communication a mis en garde contre les défis liés à la fiabilité des contenus, à la régulation et à la protection des publics. « La liberté de la presse n’a de sens que si elle s’accompagne de professionnalisme, d’éthique et de responsabilité », a-t-il déclaré, qualifiant la crédibilité de l’information de « capital précieux et fragile ».

Il a par ailleurs insisté sur le rôle de l’Etat, appelé selon lui à garantir la liberté de la presse tout en accompagnant l’émergence d’un secteur médiatique « fort, crédible et adapté à l’ère numérique ».

Sous l’impulsion du président Ismaïl Omar Guelleh, le ministère de la Communication a lancé plusieurs chantiers, dont la modernisation du cadre institutionnel, l’appui à la transition numérique des médias et le renforcement des capacités professionnelles.

« La presse de demain devra être économiquement viable et technologiquement innovante », a conclu M. Ibrahim Miyir Ali.

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